vous aurez alors le plaisir de la voir s’agrandir.
24 décembre 2001
Original in english is here or here or here.
http://mai68.org/ag/383.htm
http://kalachnikov.org/ag/383.htm
http://www.chez.com/vlr/ag/383.htm
Preuve
accablante que les attentats terroristes du 11 septembre aux Etats-Unis ont
été organisés, du moins en partie, par les autorités américaines, pour servir
de prétexte à une guerre planifiée depuis longtemps en Asie du Sud,
et pour porter la plus grave atteinte aux libertés civiles en Occident depuis
l'époque fasciste.
Cette preuve vient
en quatre temps :
1.
La preuve que le plan d'agression contre l'Afghanistan était déjà en
place bien avant le 11 septembre.
2.
Un regard scrutateur sur les événements du matin du 11 septembre, démontrant
que les instances suprêmes des autorités américaines ont sciemment laissé
se produire ces attentats.
3.
Les relations étroites entre la famille Bush, la famille Ben Laden et la CIA.
4.
Diverses contradictions dans les comptes rendus officiels, et nombre d'événements
suspects.
Niaz
Naik, un ancien diplomate pakistanais, affirme qu'à la mi-juillet [2001] des
hauts fonctionnaires américains lui ont dit qu'une attaque contre l'Afghanistan
avait été prévue pour la mi-octobre au plus tard, avant la période des neiges.
(rapport de la BBC, George Arney, 18 septembre 2001).
(http://news.bbc.co.uk/hi/english/world/south_asia/newsid_1550000/1550366.stm
[Note de do : Pour La traduction en français, cliquer ici])
Diverses
personnes possédant une expérience militaire, ainsi que mes propres recherches
à travers l'historique de précédentes campagnes militaires comparables, suggèrent
qu'il ne serait tout simplement pas possible d'organiser une opération militaire
à l'échelle de celle lancée par les Etats-Unis contre l'Afghanistan en l'espace
de 25 jours, c'est-à-dire dans le laps de temps séparant le 11 septembre et
le début de l'agression contre l'Afghanistan. Et quelle qu'ait été la
colère des Etats-Unis, logistiquement parlant, ce n'était pas possible.
Certains ont suggéré
que les Etats-Unis étaient toujours prêts à attaquer n'importe qui à n'importe
quel moment. Cela non plus, ce n'est pas possible, même pour un pays aux
ressources aussi impressionnantes que les Etats-Unis. En guise de comparaison,
pour être à même d'attaquer l'Irak, en 1991, les Etats-Unis ont eu besoin de
quatre mois et demi et l'attaque n'a pas été reportée en raison de quelque tentative
que ce soit de négocier un arrangement. Ces négociations ont eu lieu durant
la période même où les Etats-Unis préparaient leur attaque. Et celle-ci
s'est produite dès l'instant où l'armée américaine à été en mesure de le faire.
Et s'il doit être
suggéré que l'armée américaine est réellement aussi étonnamment affûtée qu'un
rasoir, qu'elle est capable d'organiser une opération comme celle-ci en 25 jours,
alors c'est en contradiction délirante avec son incroyable manque de préparation
le matin du 11 septembre. Nous en rediscuterons dans la deuxième
partie.
Tertio, il est absurde de suggérer que les Etats-Unis peuvent avoir identifié
le coupable qui se cache derrière les attentats du 11 septembre en aussi peu
de temps qu'ils le prétendent.
Alors qu'il est
raisonnable qu'une liste de suspects vienne immédiatement à l'esprit, c'est
une autre affaire d'être certain de la culpabilité de quelqu'un au point d'être
prêt à attaquer un autre pays sur la base d'une telle suspicion. Il est
très instructif de passer en revue la chronologie de l'« enquête »
autour du 11 septembre.
En l'espace de quelques
heures à peine, Ben Laden était déjà cité comme principal suspect. En
moins de 12 heures, on proclama sa culpabilité comme étant « presque
certaine ». Et quelques jours plus tard, on proclamait sa culpabilité
comme étant certaine à 100%, en recourant à l'expression « ses empreintes
digitales sont partout », et on menaçait déjà d'attaquer l'Afghanistan.
C'est on ne peut plus ridicule. Cela ne donne même pas assez de temps
pour mettre en place un comité censé discuter du personnel et de la logistique
de l'enquête. Ceci aussi sera débattu plus en détail dans la deuxième
partie.
Mais il est déjà clair,
à tout le moins, que les autorités américaines se fichaient complètement
de savoir qui avait perpétré les attentats. Elles étaient heureuses de pouvoir
s'en servir comme d'une occasion pour attaquer tous ceux que ça les arrangeait
de pointer du doigt, et nous disposons d'informations comme quoi elles préparaient
déjà des plans d'attaque contre l'Afghanistan.
Ces
trois points, considérés dans leur ensemble, constituent une analyse convaincante
permettant d'affirmer que l'attaque contre l'Afghanistan était déjà prévue avant
le 11 septembre. En soi, cela ne constitue pas une preuve absolue que
les Etats-Unis soient impliqués dans l'organisation du 11 septembre — nous
y reviendrons dans la deuxième partie — mais cela permet déjà
de dire que c'est l'explication la plus plausible.
Si nous acceptons
que l'attaque contre l'Afghanistan était déjà prévue, alors, pour croire que
les Etats-Unis ne sont pas impliqués dans l'organisation du 11 septembre, nous
devons croire que l'attentat terroriste le plus spectaculaire de l'histoire
s'est produit par hasard
au moment le plus propice, du point de vue de la propagande, à une guerre que
les Etats-Unis avaient déjà planifiée. Mais, même si c'est possible,
ce n'est pas vraiment probable. Ça tombe trop bien.
Arrivés
à ce point, cela clarifiera les choses d'établir une liste des
scénarios possibles, en admettant qu'il existait déjà des plans d'attaque contre
l'Afghanistan :
1) Les Etats-Unis
n'ont rien à voir avec les attentats du 11 septembre, et en ont vraiment
été surpris, mais ont vu là une opportunité de propagande pour leur guerre
à venir, et ont considéré que c'était bien plus important que d'identifier les
vrais coupables.
2) Les Etats-Unis
n'ont rien à voir avec l'organisation des attentats, mais savaient à l'avance
qu'ils allaient arriver, et, pour des raisons de propagande, les ont délibérément
laissé se produire.
3) Les Etats-Unis
ont activement participé à la conception des attentats du 11 septembre,
comme partie d'un plan général qui intégrait la guerre
à venir en Afghanistan.
Bien
que je n'aie pas encore présenté de preuve spécifique concernant chacun de ces
scénarios, le bon sens nous dit que, si nous admettons que l'attaque contre
l'Afghanistan était prévue à l'avance, alors le 3ème scénario
constitue la seule explication plausible.
Les scénarios 1
et 2 nous demandent de croire que le timing particulièrement commode des attentats
était un remarquable coup de hasard. En ce qui concerne le scénario n° 2,
on pourrait suggérer que la date de la mi-octobre fut elle-même prévue en fonction
des attentats terroristes, dont on savait qu'ils allaient se produire. Mais
cela n'a pas l'air très sensé non plus, parce que la date de la mi-octobre s'explique
d'une façon beaucoup plus plausible dans les déclarations de Niaz Naik, et que
nous devrions croire que les renseignements des Américains, à
propos d'attentats où ils ne seraient pas impliqués, étaient
si précis, qu'en juillet, deux mois avant le 11 septembre, ils pouvaient
déjà planifier la date de leur attaque contre l'Afghanistan en
tenant compte de celle des attentats. C'est fortement improbable.
Si nous admettons
que l'attaque contre l'Afghanistan était déjà prévue, alors le scénario 3 est
la seule explication crédible. Si nous refusons d'admettre que l'attaque contre
l'Afghanistan était déjà prévue, il nous faut croire 1°) que Niaz Naik ment ;
2°) que les Américains ont été capables de mettre sur pied leur attaque
dans un laps de temps qui défie les lois reconnues de la logistique militaire
et 3°) que puisqu'ils n'avaient pas la possibilité de savoir en quelques
heures seulement qui était le vrai coupable, ils ont choisi l'Afghanistan tout
simplement parce qu'ils voulaient montrer à tout le monde qu'ils faisaient quelque
chose, et Ben Laden était ainsi leur bouc émissaire idéal.
Les éléments de preuves présentés dans la deuxième partie vont se rattacher à ces scénarios via de constants rappels de références, et ils démontreront de façon concluante qu'une collusion active des autorités américaines dans la planification des attentats est la seule explication possible.
Le matin du 11 septembre avait lieu la plus grave crise aéronautique qu'ait jamais connu l'histoire du monde. Avant de poursuivre, il est particulièrement important d'examiner les procédures standards que l'on prend en cas de détournement d'avion, d'approche d'un avion sans autorisation ou non identifié, d'échec des communications, ou de toute autre activité aérienne non programmée, sans se soucier que l'on ait perçu ou non une menace immédiate.
Les forces aériennes sont alertées et des chasseurs à réaction décollent immédiatement. Selon un rapport publié sur un website russe, le commandant en chef des forces aériennes russes dit que la réponse à ce genre de situation ne prend pas plus d'une minute. En fait, il disait qu'il aurait été impossible de perpétrer les attentats terroristes du 11 septembre si les procédures normales de sécurité avaient été en place et il ajoutait que la Russie elle-même avait traité facilement une situation similaire qui s'était produite en Russie, bien qu'il ait négligé de fournir des détails. ( httpp://emperors-clothes.com/news/airf.htm )
Le
but de l'interception est de suivre de très près l'avion et, de ce fait, de
fournir des informations exactes sur ses mouvements, éventuellement de garder
le contact radio et, si possible, d'en savoir plus sur la situation ou les intentions
des pilotes. Elle fournit également la possibilité, mais non l'obligation, de
forcer l'appareil à atterrir, ou de l'abattre s'il devient évident que ses intentions
sont hostiles.
L'interception en
soi n'est pas une manœuvre agressive. Il existe des signaux standardisés,
qui font partie du code de l'aviation, et qu'un pilote des forces aériennes
transmet à un appareil de ligne civil quand le contact radio est impossible.
Lorsque les pilotes sont hors de leur trajectoire normale et désorientés, le
pilote du chasseur les guide afin qu'ils retrouvent leur trajectoire correcte.
Mais les forces aériennes
ont également des états de service attestant que, par le passé, elles ont forcé
à l'atterrissage ou abattu des avions civils qui se comportaient d'une façon
considérée comme un mépris délibérément agressif des régles de vol et susceptible
de présenter un danger.
Alors
que le résultat final du 11 septembre — de gros appareils de ligne
s'écrasant contre des immeubles — est sans précédent, les événements
qui ont précédé les crashes font partie de la routine :
avions déroutés, non-fonctionnement des transpondeurs, rapports de détournements.
De telles situations sont régulièrement traitées par les forces aériennes américaines,
et avec une rare efficacité. Normalement, l'interception de ces appareils aurait
dû se dérouler selon les règles bien avant qu'il soit manifeste que leurs
intentions étaient hostiles.
Ce qui est inhabituel
à propos du 11 septembre, c'est que ces procédures normales des forces aériennes,
qui sont activées automatiquement et sans qu'il soit besoin de recourir à des
autorités de haut niveau, n'ont tout simplement pas été enclenchées. Les procédures
de routine ont été laissées de côté pour chacun des appareils impliqués dans
les attentats.
Les quatre appareils détournés avaient tous été suivis par les radars des Autorités de l'Aviation Fédérale, et les contrôleurs du trafic aérien partout dans le pays étaient en communication les uns avec les autres. Comme aucun fonctionnaire subalterne n'a autorité à annuler les procédures de routine, leur annulation n'a pu provenir que d'ordres donnés à cet effet par les plus hautes instances.
Dans
le cas de l'appareil qui a frappé le Pentagone, le vol 77 de United Airlines,
il aurait dû être intercepté, au moment où il s'approchait de Washington, par
des chasseurs de la base d'Andrews, située à 10 miles (16 km) tout
au plus du Pentagone (voir AG 631).
En fait, il aurait dû être intercepté beaucoup plus tôt encore. Au plus tard
à 9h05 du matin, le Pentagone était au courant que deux appareils détournés
avaient frappé les tours du WTC et qu'un autre avion détourné, au moins, était
dans les airs.
Il se peut qu'il
n'ait pas encore été clair à ce moment-là que le vol 77 faisait route vers
Washington, mais une chose était sûre, c'est qu'une attaque terroriste d'une
ampleur considérable était en train de se produire et qu'un autre appareil,
au moins, avait l'intention de frapper quelque part. Les chasseurs de la base
aérienne d'Andrews restaient cependant au sol, et quelle qu'ait été l'escadrille
responsable de la couverture de la zone où l'avion avait été initialement détourné,
elle non plus n'était pas passée à l'action.
À 9h41,
c'est-à-dire exactement deux minutes avant que l'avion ne s'écrase sur le Pentagone,
deux chasseurs F-16 de la base de Langley furent libérés en vue de l'intercepter.
La base de Langley est située à 130 miles (210 km) de là ! Autant
dire qu'ils n'avaient absolument aucune chance d'intercepter l'appareil. N'empêche
que les chasseurs d'Andrews restèrent cloués au sol ! Le rapport officiel
prétend qu'aucun chasseur n'était disponible à Andrews ce jour-là. Manifestement,
il s'agit d'un mensonge. La tâche spécifique des chasseurs de la base d'Andrews
est de protéger Washington, DC. Si aucun n'était disponible, par quel
miracle ont-ils donc fait leur apparition dans le ciel de Washington quelques
minutes après que le Pentagone ait été touché ? Et espère-t-on sérieusement
nous faire croire que le Pentagone n'est défendu que par une base opérationnelle
à temps partiel ?
Une autre histoire
officielle prétend qu'à ce moment-là, les autorités ont pensé que l'avion détourné
visait la Maison-Blanche. Et alors ? N'est pas une raison de plus pour
faire intervenir la force aérienne ? Et si c'est ce qu'on a pensé, pourquoi
la Maison-Blanche n'a-t-elle été évacuée que deux minutes seulement après l'impact
du Pentagone ? D'après ce que je peux déduire de la chronologie des faits,
c'est environ 10 minutes après que l'appareil aurait survolé la cible vers
laquelle on pensait qu'il était dirigé !
En outre, 45 minutes
se sont déroulées entre le moment où le transpondeur du vol 77 a été débranché
(c'est-à-dire le moment même où les procédures automatiques d'interception auraient
dû commencer, même un jour normal), et le moment où l'appareil s'est écrasé
sur le Pentagone. Qu'il n'y ait pas eu interception est à tout le moins incroyable,
étant donné qu'au moment où le transpondeur avait été débranché, cela faisait
déjà dix minutes que l'un des appareils détournés, le vol 175 d'United Airlines,
s'était écrasé sur le WTC, et cinq minutes aussi, comme on l'a appris par la
suite, qu'un troisième appareil, le vol 11 d'American Airlines, avait été
détourné.
À 9h03, le
vol 11 frappa à son tour le WTC, et il n'y eut toujours aucun mouvement
à Andrews. À 9h25, il ne faisait plus de doute que le vol 77 faisait
route vers Washington, et il n'y avait toujours aucun mouvement à Andrews, ni
d'évacuation en cours, que ce soit au Pentagone ou à la Maison-Blanche. Finalement,
les chasseurs d'Andrews prirent l'air et l'évacuation de la Maison-Blanche eut
lieu, mais pour la forme, semble-t-il, immédiatement après que le vol 77
eut rempli sa mission.
Ainsi donc, cet
appareil, à un moment où avait lieu un problème de sécurité d'une ampleur énorme,
pouvait tranquillement débrancher son transpondeur, modifier sa trajectoire,
voler 300 miles (près de 500 km), tout en étant suivi à tout moment
par radar, et sans se faire intercepter ! Ensuite se rapprocher de la capitale
de la nation, survoler et dépasser la Maison-Blanche, et s'écraser sur le Pentagone
sans avoir rencontré la moindre opposition !
[Note de do :
il semblerait qu'il y ait un mystère à propos de l'impact de ce
vol 77 sur le Pentagone. En effet, d'après les photos disponibles, l'explosion
au Pentagone ne serait pas dû à un avion. Voir en AG intervention
428. Ce que je peux
dire c'est qu'il semble effectivement y avoir une preuve supplémentaire
que les autorités américaines mentent et ont donc des choses à
cacher. Mais je n'arrive pas à relier le parcours parfaitement décrit,
et avec tous les détails, par Steve Grey, avec le fait que l'avion ne
se soit finalement pas jeté sur le Pentagone. En effet, qu'est devenu
cet avion. Bien sûr, on peut faire diverses suppositions, si quelqu'un
a une idée qui lui plaît pour expliquer ce mystère, je suis
preneur !]
À
10h10, on apprenait qu'un quatrième appareil, le vol 93 d'United Airlines,
avait été détourné. Celui-ci n'eut pas droit non plus à la procédure normale
d'interception. Il s'écrasa en Pennsylvanie à 10h37. (Remarque : Il y a
quelques divergences entre plusieurs sources d'information, à propos des horaires
précis concernant cet appareil. Je confirmerai ces heures exactes dans une mise
à jour ultérieure, une fois que je pourrai les établir avec certitude.)
Il est difficile
de dire exactement quels sont les rapports officiels à propos de la non-interception
des deux avions qui ont frappé le WTC, parce que les comptes rendus ne cessent
de changer, cependant la NORAD (North American Aerospace Defense - Défense
aérospatiale de l'Amérique du Nord) a reconnu qu'elle avait été
prévenue d'un détournement à 8h35, déjà, mais qu'elle n'avait lancé aucune opération
des forces aériennes avant que le Pentagone n'ait été touché, tout en admettant
également que l'interception d'appareils civils par les chasseurs à réaction
était une procédure de routine.
Ce qu'ils disent
à propos du vol 93, c'est qu'ils auraient pu l'abattre s'ils l'avaient
voulu. Ce n'est absolument pas convaincant. S'ils « avaient pu l'abattre »,
pourquoi, dans ce cas, n'ont-ils pas au moins enclenché la procédure normale
d'interception et de contrôle ? Ils disposaient de 27 minutes pour
le faire et, après tout, il y avait déjà eu trois crashes-suicide ce même matin !
Comment s'y seraient-ils
pris, exactement, pour abattre cet avion ? Avec un appareil qui n'était
même pas là ? Avec un missile à longue portée, alors que l'interception
par chasseurs aurait été beaucoup plus sûre et aurait également fourni la possibilité
de forcer l'appareil à se poser, ainsi que celle de contrôler avec une plus
grande certitude que c'était le seul choix ? Et quand l'auraient-ils abattu ?
Combien de temps allaient-ils attendre ?
Le vice-président
Cheney, répondant aux questions concernant ce scénario bizarre, a délibérément
tenté de confondre interception et destruction de l'appareil, essayant par là
de susciter l'impression que la raison pour laquelle rien ne fut entrepris,
était que les hauts fonctionnaires se rongeaient les ongles désespérément quant
à savoir s'il fallait franchir le pas dramatique d'abattre un appareil rempli
de civils innocents. Cheney sait très bien que l'interception, tout en fournissant
l'occasion d'abattre l'avion, ne rend pas cette mesure inévitable.
De plus, dans le
même temps que Cheney tend son écran de fumée, d'autres viennent nous dire que
la seule raison pour laquelle l'interception n'a pas eu lieu, c'est parce qu'aucun
chasseur n'était disponible à Andrews. Il faudrait peut-être qu'ils se mettent
d'accord !
Et, de plus, dans
le cas du vol 93, ils nous disent qu'ils « auraient pu l'abattre »,
même si aucune interception n'avait eu lieu, ce qui peut être interprété comme
signifiant qu'ils étaient prêts à utiliser un missile. Si tel est le cas, pourquoi
s'être à ce point rongé les sangs à propos de la procédure d'interception ?
Et comment la déclaration de Cheney peut-elle se réconcilier avec le fait que
la NORAD reconnaît que l'interception constitue une procédure de routine ?
Il n'y a pas d'explication
possible à ces événements, ni à la confusion extraordinairement trompeuse des
déclarations officielles, absolument pas convaincantes, sauf à dire que
quelqu'un de très haut placé dans les forces aériennes ou dans l'administration
Bush était fermement décidé à saboter le travail des forces aériennes et à assurer
le succès des attentats. Nous allons maintenant diriger notre attention sur
le président et démontrer, en fin de compte, qu'il était bien impliqué dans
l'affaire.
À
8h46, au moment où le premier appareil frappait le WTC, le président était en
Floride, dans une école primaire, circulant parmi les élèves et les enseignants.
Il est curieux, c'est le moins qu'on puisse dire, que 14 minutes plus tard,
c'est-à-dire à 9h00, personne, semble-t-il, n'ait encore informé le président
de l'urgence qui envahissait la nation [Note de do : ça, c'est bien
sûr selon la version officielle, mais qu'en était-il en réalité ?
Voir en AG intervention 438].
Non seulement le WTC venait d'être frappé, mais les contrôleurs aériens étaient
au courant du détournement d'au moins un autre appareil en vol, voire de deux
à ce moment précis. Chose qui devait être tout aussi évidente à ce moment, c'est
que les forces aériennes étaient absolument immobiles et qu'elles n'appliquaient
aucunement les procédures normales d'intervention.
À 9h00, le
président s'était arrêté parmi des enfants de seconde année et lisait un texte
parlant de la chèvre d'agrément d'une petite fille. À 9h05, deux minutes
après le second attentat contre le WTC, Andrew Card, le responsable de l'équipe
présidentielle, murmura quelque chose à l'oreille de George W. Bush.
Selon des journalistes sur place, le président « afficha brièvement une
mine sombre ». D'autres prétendant avoir vu des séquences de cet événement
décrivent sa réaction davantage comme étant un signe de confirmation d'un événement
auquel il s'attendait.
Ici, l'affaire devient
encore plus incroyable. Le président ne réagit pas en quittant l'école, en mettant
sur pied une réunion d'urgence et en intervenant pour s'assurer que les forces
aériennes ont fait leur boulot. Il ne parle même pas des événements extraordinaires
qui se passent à New York, mais poursuit tout bonnement sa visite de la classe
de lecture au moment précis où, à 9h06, le département de la police de New York
diffuse ceci : « Il s'agissait d'un attentat terroriste. Prévenez le Pentagone. »
(NY Daily News, 12 septembre [Note de do : voir ce lien : http://www.tenc.net/9-11backups/dn912.htm]).
Bref, à 9h05, la
situation est la suivante : trois appareils au moins ont été détournés
ce matin, et on sait qu'ils remplissent des missions suicide terroristes, deux
d'entre eux ont déjà atteint leur cible, avec des effets spectaculaires, on
sait qu'au moins un est encore en l'air, l'aviation ne fait rien et, pendant
ce temps, le président qui, apparemment,
vient tout juste d'être informé, décide de poursuivre l'audition du cours de
lecture des enfants, où il est question de la chèvre favorite d'une petite fille !
Et les chèvres vont
encore l'occuper durant 24 minutes supplémentaires !
Dans une interview
donnée à Newsweek, Bush se rappelle le moment où quelqu'un lui a appris la nouvelle. « Je
suis le commandant en chef, et le pays vient de subir une agression. »
Dans ce cas, pourquoi a-t-il continué à éprouver pendant 24 autres minutes tant
de fascination pour les chèvres d'appartement ? Ceci ne prouve-t-il pas
qu'il est passible de poursuites pour haute trahison ?
[Note de do :
pour voir la vidéo montrant la visite de Bush dans cette école,
vidéo qui prouve sa culpabilité, aller en AG 657]
À 9h30, le
président en a assez des chèvres d'intérieur et décide qu'il pourrait être temps
de dire quelque chose à propos des attentats terroristes, sans toutefois rien
décider encore à leur propos. Plutôt que de demander une réunion d'urgence,
ou de prendre le commandement direct des forces aériennes ou, du moins, d'exiger
de savoir ce qui diable se passe avec l'aviation, Bush décide de rester à l'école
et d'adresser un discours télévisé à la nation pour annoncer aux citoyens ce
que tous savent déjà, qu'il y a eu un « attentat terroriste manifeste ».
Une réponse totalement inutile, l'éludation flagrante de son devoir de mettre
tout en œuvre pour prendre les rênes de la situation, même au moment précis
où le vol 77, que l'on sait avoir été détourné depuis plus d'une demi-heure,
a maintenant atteint Washington, qu'il est toujours suivi par les radars et
que les chasseurs d'Andrews sont toujours au sol. Soit Bush ne sait pas, et
ne veut pas savoir, soit il sait mais s'en moque !
À 9h35, le
président perdait son temps avec un discours absolument creux à la nation, le
troisième avion survolait Washington, il avait déjà dépassé la Maison-Blanche
et, sans cesser d'être suivi par les radars, opèrait un virage à 360 degrés
au-dessus du Pentagone, qui n'avait pas encore commencé à être évacué, même
si l'état-major qui s'y trouvait était déjà au courant des deux
attentats contre le WTC et s'inquiètait du fait que le Pentagone risquait lui
aussi d'être pris pour cible, et ce, avant même que cet appareil ne s'approche
de Washington.
Quarante minutes
après le crash du Pentagone, lorsqu'on a appris qu'un autre appareil encore,
le vol 93, avait été détourné, celui-ci non plus n'a pas été intercepté,
et ici non plus, le président n'a pas daigné intervenir contre cette traîtresse
passivité des forces aériennes. Manifestement, il était impliqué dans l'active
collusion qui voulait s'assurer que les attentats seraient couronnés de succès.
Suggérer que ces actions résultaient simplement de l'incompétence et de la confusion
n'est nullement crédible.
Mais
pour ceux qui souhaitent s'en tenir à cette explication très peu plausible évoquant
l'incompétence, je retourne maintenant à la première partie et au point où il
est dit qu'il n'est pas crédible que les Etats-Unis aient pu organiser leur
attaque contre l'Afghanistan en 25 jours à peine. Si l'on nous demande de croire
que la vivacité de l'armée américaine est tellement proche du tranchant
d'un rasoir qu'elle peut exécuter une opération de ce type en un temps qui défie
tout ce qui est logistiquement possible, comment peut-on simultanément
s'attendre à ce que nous croyions que le même pays soit capable d'un
niveau aussi inconcevable, aussi atterrant, d'incompétence dans la mise en place
de ses mesures routinières de sécurité intérieure ?
Ce pays a permis,
sans la moindre opposition, le succès d'un attentat dont le commandant en chef
des forces aériennes russes prétend qu'il aurait été impossible de le perpétrer
contre son propre pays. Ce truc embrouillé, inutile, maladroit qu'on appelle
l'US Air Force s'est-il donc soudainement mué, en l'espace de 25 jours,
en une force combattante efficace et mortelle qui a anéanti les Talibans en
un laps de temps étonnamment court ? Les deux scénarios s'excluent mutuellement.
Pour conférer la
moindre vraissemblance à la possibilité que cette attaque remarquablement organisée
et particulièrement réussie contre l'Afghanistan ait été mise sur pied en 25 jours,
en riposte au 11 septembre, il nous faut donc, compte tenu de l'évidence,
admettre que les événements du 11 septembre sont la preuve concluante d'une
collusion, qui soulève l'épineuse question de savoir pourquoi il y a eu une
riposte de représailles à un événement dans lequel les autorités américaines
étaient elles-mêmes impliquées.
Ou, par ailleurs,
s'il nous faut accorder le moindre crédit à la possibilité que les événements
du 11 septembre aient été marqués du sceau d'une colossale mais innocente
incompétence, nous devons nous méfier au plus haut point, c'est la moindre des
choses, et subodorer que l'attaque contre l'Afghanistan devait déjà se trouver
dans un état de préparation bien avancé, à la date du 11 septembre, auquel
cas, force nous est encore de croire que le plus spectaculaire attentat terroriste
de l'histoire s'est tout simplement produit, pure coïncidence, à un moment qui
n'aurait pu mieux convenir, vu sous l'angle de la propagande, à cette guerre
déjà planifiée.
À eux seuls,
les simples faits de ce qui s'est réellement passé ce matin du 11 septembre,
suffisent à prouver définitivement que les autorités américaines étaient
impliquées dans cette collusion.
Mais
il y a un élément plus important encore, dans ces preuves, qui étaie absolument
ce qui précéde. Cet élément, c'est que si nous voulons croire que les autorités
américaines sont innocentes de toute implication dans les événements du 11 septembre,
et que l'attaque contre l'Afghanistan constitue uniquement une réponse à ces
mêmes événements, nous nous trouvons, pour chacun des aspects examinés jusqu'à
présent, dans l'embarrassante position d'avoir à choisir en permanence le scénario
dont le bon sens nous dicte qu'il est le plus plausible, plutôt qu'un scénario
des plus compliqués, embrouillé par tout un fouillis de scénarios qui s'excluent
les uns les autres ; alors que, lorsque nous formulons l'hypothèse inverse,
tout se met en place en tant qu'événements parfaitement limpides.
À la lumière
de cette évidence, il s'avère qu'il n'y a pas de base rationnelle ou objective
nous interdisant de suggérer, avec un certain aplomb, que les autorités américaines
étaient impliquées dans le 11 septembre, et qu'elles avaient prévu l'attaque
contre l'Afghanistan bien avant cette date.
La
seule base nous permettant de refuser d'agir de la sorte repose sur des parti-pris
préconçus, plutôt que sur une réelle tentative d'examiner objectivement l'évidence
des faits. Et si c'est pour prétendre que la preuve de collusion est dominée
par la conviction de ce qu'aucun pays ne ferait une telle chose à ses propres
citoyens, il convient de faire remarquer dans ce cas que la possibilité pour
la CIA elle-même d'envisager des attaques terroristes contre des citoyens américains
est une question qui figure déjà dans les archives publiques. L'ancien document
d'archives, sur l'affaire « Northwoods » révèle qu'en 1962, la CIA
considérait avec le plus grand sérieux la possibilité de mener des attaques
terroristes contre des citoyens américains, en vue d'en rejeter le blâme sur
Cuba. Les plans ne furent jamais mis en application, mais l'option préférée
consistait en la destruction en vol d'un avion de ligne civil américain. (http://emperors-clothes.com/images/north-int.htm
[Note de do : lire en français l'intervention 300.
Vous pouvez aussi télécharger d'un seul coup la photocopie complète,
au format PDF, du document ici : http://www.copvcia.com/stories/nov_2001/northwoods.pdf
ou ici en bas de cette page internet :
http://www.gwu.edu/~nsarchiv/news/20010430/])
Et
il y a plein d'autres exemples. Le problème des scénarios qui s'éliminent les
uns les autres, en ce qui concerne la compétence ou l'absence de compétence,
de la part des forces aériennes américaines, se répète en ce qui concerne les
services américains de renseignement. Comment se fait-il qu'ils peuvent n'avoir
reçu aucun avertissement préalable concernant l'attentat terroriste le
plus important, le plus difficile et le plus compliqué de l'histoire du monde,
mais ensuite avoir été prétendument capable de désigner le coupable,
presque sans aucun doute en moins d'une journée et absolument sans aucun doute
du tout au bout de deux jours ?
S'ils n'avaient
réellement eu aucun avertissement concernant l'attentat, nous ne pouvons dire
qu'une chose, c'est qu'ils mentent lorsque, en deux jours, ils prétendent être
tellement sûrs de la culpabilité de Ben Laden qu'ils menacent déjà d'attaquer
l'Afghanistan en guise de représailles. Ou, s'ils avaient eu quelqu'avertissement
préalable à propos de l'attentat, même d'une façon imprécise,
s'ils avaient été en alerte au sujet de « quelque chose » en provenance
de Ben Laden, dans ce cas, l'immobilisme du président et des forces aériennes
le matin du 11 septembre se confirmerait d'une façon encore plus concluante,
si c'est possible, comme une preuve de collusion plutôt que d'incompétence.
Des preuves très
accablantes en faveur de la présomption de l'avertissement préalable et de la
collusion sont présentes dans un curieux à-côté de l'attentat contre le Pentagone.
Si l'avion qui s'est écrasé sur le Pentagone l'avait fait une semaine plus tôt,
il aurait frappé exactement au bon endroit pour paralyser les opérations clés
du Pentagone et tuer une belle brochette d'officiers supérieurs. Mais, sans
doute grâce à une coïncidence heureuse, le Pentagone avait subi d'importants
remaniements une semaine plus tôt. (Source : le rapport de la chaîne de
TV CNN, le matin du 12 septembre, heure australienne). Toutes les personnes
et opérations importantes avaient déménagé de l'autre côté et le personnel et
les opérations de moindre importance avaient emménagé dans l'aile qui allait
être touchée. Les opérations importantes du Pentagone ont donc subi très peu
de véritables dégâts ! On les avait changées de place une semaine avant
l'attentat ! C'est une lourde preuve de ce que quelqu'un, très haut placé
dans la hiérarchie du Pentagone, savait que l'attentat allait se produire.
[Note de do :
en AG, vous trouverez d'autres preuves que les chefs des USA savaient à
l'avance qu'il allait y avoir ces attentats : interventions 323,
366, 421]
Une fois de plus,
présenter l'affaire autrement signifie opter pour l'explication la moins plausible,
sur la base d'une conclusion préconçue. Combien de fois sommes-nous disposés
à agir de la sorte ?
Maintenant, nous allons entrer dans les détails, c'est-à-dire nous tourner vers les allégations absolument non fondées pesant contre Oussama Ben Laden.
Rappelez-vous que depuis le premier jour, il n'y a pas eu la moindre parcelle de preuve disponible contre Ben Laden. En fait, jusqu'à la mi-décembre, nous n'avons eu droit qu'à l'inlassable répétition de son nom, comme si, en répétant quelque chose suffisamment souvent, on pouvait en quelque sorte la rendre vraie.
Puis, il y a eu la bande vidéo : une farce complète, en réalité. Nous vivons à une époque de technologie dans laquelle un film de grande qualité (technologique) peut nous montrer Forrest Gump serrer la pince de JFK, où des cyclones simulés peuvent être mis en mouvement sur des plateaux de cinéma, où des dinosaures, disparus depuis 200 millions d'années peuvent être montrés avec une telle netteté qu'on jurerait presque qu'ils étaient présents. Tout ce travail est effectué avec un réalisme si déconcertant que la seule façon pour nous de savoir que ce n'est pas vrai, c'est de savoir à l'avance qu'il s'agit d'un faux.
Par
comparaison, la bande vidéo de Ben Laden est d'une qualité si minable que nous
n'avons même pas le moyen d'être sûr si, oui ou non, c'est vraiment lui qui
y figure. Dans les longs métrages de qualité supérieure, une pratique commune
consiste à utiliser une doublure pour remplacer le véritable acteur dans une
grande partie du tournage. Une doublure de taille et de complexion similaires
se voit donner les mêmes vêtements, la même coupe de cheveux, et il est virtuellement
impossible de distinguer l'un de l'autre.
Une telle substitution
serait encore plus aisée dans une vidéo de mauvaise qualité. Et quand le personnage
principal a une longue barbe, un couvre-chef et d'amples vêtements, c'est un
jeu d'enfant. Sur la vidéo montrant Ben Laden, la piètre qualité empêche toute
analyse visant à distinguer si les dialogues sont vraiment pris en direct, ou
s'ils ont été doublés. Nous avons également dû nous appuyer sur des traductions
dont l'indépendance est vraiment douteuse. L'historique, du moment et du lieu
où la bande est supposée avoir été enregistrée, et de l'endroit où on prétend
l'avoir trouvée, quoique possible, laisse quelque peu perplexe.
On
prétend qu'elle a été prise à Kandahar le 9 novembre et trouvée dans une maison
de Jalalabad. En fait, Jalalabad est tombée aux mains des forces anti-talibans
le 14 novembre. Ceci signifie qu'il n'a pu y avoir que quatre jours durant lesquels
la vidéo nouvellement réalisée aurait pu être acheminée de Kandahar à jalalabad,
qui subissait déjà un siège violent et était sérieusement menacée à ce moment.
Ainsi donc, on nous demande de croire, outre la réalisation de la bande, que
presque immédiatement après, et sans raison apparente, quelqu'un l'a
emmenée à Jalalabad, sur le point de tomber, puis, comme par hasard, l'a laissée
là, où elle a été découverte par les forces anti-talibans.
Ce n'est pas impossible,
mais ça pue fortement la mise en scène. De plus, selon le Weekend Australian
des 14 et 15 décembre, la séquence en temps réel de certains événements a été
inversée sur la bande. Cela signifie qu'elle a dû être modifiée.
Pourquoi, et par qui ? (C'est une question que la presse, évidemment, s'est
bien abstenue d'examiner, bien que je suppose que nous devrions être reconnaissants,
au moins, que ce détail ait été mentionné). De même, la date témoin du 9 novembre,
comme l'a dit la télévision, renvoie-t-elle à la date de tournage, ou à la date
où la version modifiée a été finalisée ? Dans le premier cas, ce
qui semblerait plus vraisemblable, cela laisse encore moins de temps pour l'emmener
de la position clé des Talibans, Kandahar, vers Jalalabad, qui, en outre, est
sur le point de tomber. Cela est très suspect.
Ou bien cette vidéo
a-t-elle été modifiée par les autorités américaines ? Elles ont dû admettre
que la « traduction » qu'ils ont réalisée est frelatée.
Bien sûr, ils n'ont pas dit cela avec ces mots, ils ont essayé de noyer le poisson
en recourant à des euphémismes. « La bande n'est PAS une traduction exacte
de chaque parole prononcée durant la réunion, mais elle livre les messages et
le flux d'informations », dit un porte-parole du département de la Défense.
« La traduction vaut ce qu'elle vaut. Nous avons dit clairement qu'il ne
s'agissait pas d'une traduction littérale », ajoute le Pentagone. Mais
le Pentagone va-t-il œuvrer à une traduction plus complète ? Non.
La transcription complète sera-t-elle communiquée au public ? Non. http://news.ninemsn.com.au/world/story_23359.asp
[Note de do : le lien original a disparu, mais vous pouvez quand même
visualiser la copie cachée par google.fr en cliquant
ici ; complémént : comme même le cache google
a fini par disparaître, en voici une
reproduction en cliquant ici]).
Pour être objectif, rien de tout ceci ne prouve que la vidéo soit un faux ; mais, de la même façon, on peut difficilement affirmer que son authenticité soit prouvée. Et même si elle est authentique, on nous en a donné une version modifiée. S'il s'agit là de la seule preuve contre Ben Laden, l'affaire pose un sacré problème. Et qu'y a-t-il comme autres preuves ?
Par conséquent, il n'est pas surprenant qu'aucune acte d'accusation formel n'ait été déposé contre Ben Laden. Selon la procédure normale de la loi, il est nécessaire d'avoir des preuves, pour porter plainte.
Ironiquement,
si la vidéo est authentique, elle sert seulement à prouver que Ben Laden n'était
PAS le cerveau des attentats. Alors qu'elle indiquerait qu'il avait quelque
connaissance préalable des attentats et qu'il y était par conséquent impliqué
par définition jusqu'à un certain point, il déclare clairement (en admettant
que la vidéo affirme clairement quoi que ce soit) qu'il avait été mis au courant
de l'imminence des attentats cinq jours avant qu'ils ne soient perpétrés. Si
c'est le cas, il ne peut absolument pas en avoir été le principal organisateur.
Qui lui en aurait
parlé ? Selon toute vraisemblance, la ou les personnes qui, en fait, les
ont organisés et qui sont toujours inconnues, mais cela met définitivement Ben
Laden hors de cause. Dans tous les témoignages frénétiques d'indignation contre
Ben Laden qu'à engendrés cette vidéo providentielle, il semble que très peu
de gens aient en fait suffisamment visionné la bande pour poser la question
importante entre toutes qui découle de l'aveu par Ben Laden lui-même d'avoir
été informé des attentats 5 jours avant qu'ils n'aient lieu. Qui, en fait,
les a organisés ?
Vidéo
ou pas, si nous réfléchissons clairement et avec logique sur la vraisemblance
de l'implication de Ben Laden, nous découvrons en fait qu'elle est impossible,
à moins d'une collusion avec les autorités américaines ou, au mieux, dans le
contexte où les Etats-Unis ont toujours su ce qu'il mijotait, et lui
ont permis délibérément de perpétrer ces attentats. On a déjà insisté sur le
laps de temps ridiculement court qui s'est écoulé avant que Ben Laden soit déclaré
coupable et le fait que ceci met en scène des scénarios qui s'excluent mutuellement.
Si Ben Laden était impliqué dans l'affaire, cela n'aurait dans ce cas pu constituer
une surprise, ce qui prouve à son tour, et au-delà de tout doute, que l'immobilisme
des forces aériennes et du président, le 11 septembre, constituaient une
collusion plutôt qu'un signe d'incompétence.
Mais la preuve ne
se termine pas ici. Il est curieux, à tout le moins, qu'aucun autre suspect
n'ait jamais été envisagé, même un très court instant, alors que les Etats-Unis
comptent un très grand nombre d'ennemis. Ceci est très suspect, si nous réfléchissons
clairement à la logistique de l'organisation d'une enquête véritable sur les
événements du 11 septembre. Primo, remettons les choses dans leur contexte.
Il a fallu 17 ans pour attraper le poseur de bombe de l'ONU (unabomber)
et il a fallu 7 semaines d'enquête, dans l'affaire du 11 septembre,
rien que pour confirmer les nationalités de 17 pirates de l'air présumés,
alors que le cerveau de l'affaire était prétendument connu au bout de quelques
heures. Je ne suis pas d'accord !
Maintenant,
imaginez que nous essayons en fait de monter une enquête sur les attentats du
11 septembre, dans les premières minutes suivant l'attaque, alors que le
drame n'est pas encore consommé. Et c'est le temps qu'il a fallu, littéralement,
puisqu'ils prétendent avoir découvert le coupable quelques heures plus tard
à peine.
Qui a fait cette
chose terrible ? Une liste de suspects pouvait venir à l'esprit, ce n'est
pas comme si nous avions pu nous balader dehors et découvrir les lettres « Ben
Laden » inscrites sous forme de nuages, en plein ciel.
Saddam Hussein ne
faisait-il pas un bon suspect, lui aussi ? Ou la Libye ? Un groupe
palestinien ? Cuba ? La Russie ? La Chine ? Des milices
locales d'extrême droite ? Des fanatiques de l'antimondialisme ? La
Syrie ? Quelqu'un de complètement inconnu et d'inattendu ? Etc., etc.
La liste des possibilités pouvant venir à l'esprit aurait dû être énorme. Ben
Laden n'aurait été que l'une d'entre elles.
Par où commençons-nous,
pour lancer une telle enquête ?
Pour commencer,
nous avons besoin manifestement de recruter des personnes chargées des expertises
aériennes que nécessite cette enquête. Mais il faut également que ce soient
des gens qui détiennent les autorisations appropriées en matière de sécurité.
Il faut donc, dès le début, dresser une liste des personnes pouvant être utiles,
dans ce contexte.
Nous avons également
besoin de personnes expertes en architecture, afin d'examiner la nature exacte
de l'effondrement du WTC. Est-ce uniquement les appareils qui ont provoqué l'effondrement,
ou des explosifs ont-ils également été utilisés ? Une fois de plus, il
faut dresser une liste.
Nous avons besoin
de personnes dont la principale occupation consiste en la sécurité des aéroports.
Quelqu'un dans les aéroports a-t-il délibérément laissé passer les pirates de
l'air ? Et encore une nouvelle liste.
Nous avons besoin
d'experts financiers pour tenter de repérer d'où provenaient, en tout ou en
partie, les fonds considérables nécessaires pour monter une telle opération.
Et une autre liste, encore.
Nous devons examiner
les dossiers de l'immigration et chercher par recoupement ceux qui traitent
de l'octroi de licences de pilotage.
Il nous faut d'urgence
établir un répertoire de la sécurité interne, au cas où ce serait une « affaire
interne ». La seule tâche constituant à établir ce répertoire est
une opération délicate, et c'est le moins qu'on puisse dire.
Comme vous pouvez vous en rendre compte, c'est tout un boulot, rien que pour établir les listes des suspects possibles, du personnel susceptible d'être utile dans l'enquête et de prévoir les principaux angles d'attaque des recherches destinées à l'enquête.
Après
cela, il faut contacter toutes ces personnes, les rassembler en un groupe ou,
au moins, les relier entre elles par des possibilités de communication. Mais
accrochez-vous bien ! Les avions sont assignés au sol. Même celui du président
a des problèmes de déplacement. De nombreux réseaux de communications sont à
plat, de nombreuses institutions financières sont fermées et des zones importantes
de New York et Washington sont inaccessibles. Et tout le pays fait du sur place
en raison des barrages de sécurité.
Comment mettre la
main sur les personnes dont nous avons besoin ? Comment allons-nous faire
pour les rassembler toutes ensemble et commencer à leur attribuer des responsabilités ?
Sont-elles toutes sorties miraculeusement de chez elles, au même moment, pour
converger vers un seul endroit, le même endroit, précisément, choisi par le
coordinateur de l'enquête, de sorte qu'il n'y avait plus besoin d'attendre que
toutes ces personnes puissent quitter leurs propres affectations dans diverses
régions des Etats-Unis, voire à l'étranger ?
Même
avoir établi, en deux jours, une liste des suspects possibles, du personnel
nécessaire aux investigations et des stratégies de base de l'enquête, aurait
constitué un exploit étonnant, peut-être impossible, dans ces circonstances.
Tenir une réunion des agents responsables à impliquer dans l'enquête aurait
probablement été impossible dans un délai inférieur à trois jours. Et pourtant,
à ce moment, les Etats-Unis avaient déjà prétendu avoir effectué cette « enquête »
et établi la culpabilité de Ben Laden.
Comment ?
A-t-on déjà vu quelque
chose ressembler de façon plus criante à une mise en scène ?
Et
puis, une fois les paramètres de base de l'enquête bien établis, et les détails
pratiques des recherches quotidiennes de l'enquête mis en place, combien de
semaines cela aurait-il nécessité pour en arriver à ce stade ? Ce n'est
pas comme si tout le personnel chargé de l'enquête se réunissait autour d'une
table pour dire « Qu'en pensez-vous ? Ben Laden ? » et tout
le monde répondrait « Ouais ! », de sorte que le chef de l'équipe
téléphone au président pour lui dire « Ben Laden », et le président
lui répond « Pour moi, c'est assez bon ! » et, sur-le-champ,
menace d'attaquer l'Afghanistan.
Un énorme travail
de terrain, de même que du boulot informatique, devrait être accompli. Les rapports
devraient être rédigés, résumés, contrôlés pour des raisons de sécurité, imprimés,
puis remis au président et à ses hauts conseillers qui seraient obligés d'en
lire au moins les résumés, puis les discuteraient avec l'équipe d'enquêteurs.
Et tout ceci a été fait en moins de 12 heures, dans un pays ravagé, à ce moment
précis, par un chaos et une confusion sans précédent ? C'est l'une des
suggestions les plus absurdes de toute cette affaire.
Et
même au cas très improbable où une preuve quelle qu'elle soit aurait pu être
établie à ce moment, c'est une chose que de décider de concentrer son
attention sur un principal suspect et de sentir que vous pourriez très bien
être proche de la conclusion, mais c'en est une toute autre d'être sûr de vous
au point de proférer des menaces de guerre. Ce n'est tout simplement pas possible.
Et même si ça
l'était, cela ramènerait une fois de plus les scénarios qui s'excluent mutuellement,
à savoir comment quelqu'un aurait-il pu organiser une opération aussi vaste
dans le secret absolu, de façon à prendre complètement les autorités de court
mais, en même temps, laisser ses empreintes partout, ces preuves que l'on retrouve
partout en grand nombre au point que la culpabilité était évidente au bout de
quelques heures à peine, et même dans les circonstances difficiles dans lesquelles
l'Amérique s'est retrouvée plongée durant les jours qui ont suivi les attentats.
Tony
Blair a confirmé, sans s'en rendre compte, que toute cette affaire était un
mensonge par le biais d'une déclaration faite au début du mois de novembre,
en réponse à des sondages montrant que le soutien à la guerre dégringolait en
Grande-Bretagne. Voici ce qu'il a dit : « La culpabilité de Ben Laden
ne fait aucun doute. Les preuves contre lui, d'abord arrivées au goutte
à goutte, puis à flot régulier, se sont maintenant muées en torrent. »
(World news page, sur le website 9 MSN).
Cette déclaration
a été prononcée presque deux mois après le 11 septembre. Les mots clés sont
« goutte à goutte », « flot régulier », « maintenant »
et « torrent ». Alors qu'ils avaient déjà proclamé la culpabilité
quasi certaine de Ben Laden après quelques heures, Blair admet par inadvertance
que c'était un mensonge. La progression des preuves du « goutte à
goutte » au « flot régulier », puis au « torrent »
s'est-elle faite en quelques heures seulement ? Ce serait une façon très
bizarre de décrire une une telle progression, et tout particulièrement lorsque
la phrase citée ci-dessus n'a été utilisée que quasi deux mois plus tard et
agrémentée d'un « maintenant » (« se sont MAINTENANT muées en
torrent »).
Ainsi, par inadvertance,
il admet qu'ils avaient déjà déclaré Ben Laden coupable, et menacé l'Afghanistan,
à un moment où les preuves n'apparaissaient encore qu'au « goutte
à goutte ». C'est lui qui le dit, après tout, et pas moi !
(Ou alors, ils savaient d'une façon ou d'une autre, à ce moment-là, que les
preuves allaient se muer en « torrent » un peu plus tard ?).
Mais un « torrent » de preuves n'est encore apparemment pas suffisant
pour porter la moindre accusation formelle devant un tribunal ni non plus pour
dévoiler des éléments de ce « torrent » au public ?
Il
reste une question importante à éclaircir. Manifestement, les pilotes remplissaient
une mission suicide et l'on sait que c'est un thème commun parmi les terroristes
islamistes du Moyen-Orient, mais totalement étranger à la culture américaine.
Il est difficile de croire que des Américains ou des personnes loyales aux Etats-Unis
allaient sciemment participer à une mission suicide. Mais ceci ne soulève aucun
problème véritable dans le scénario qui a été proposé. L'explication évidente
est que certains des pirates de l'air étaient vraiment hostiles aux Etats-Unis
et qu'ils participaient à une agression qui, pensaient-ils, allaient faire du
tort aux Etats-Unis, sans savoir le moins du monde toutefois qu'ils étaient
des pions dans un double jeu faisant partie d'un plan plus vaste de la CIA.
En fait, en novembre
dernier, des communiqués de presse ont commencé à faire leur apparition,
prétendant que certains des pirates de l'air pouvaient n'avoir pas été conscients
de ce qu'ils étaient sur le point de participer à une mission suicide. Je ne
sais pas comment cette thèse a fait surface ni quel en est le fondement,
mais c'est ce que les médias ont rapporté (Communiqué d'ABC Newsradio).
Cela collerait très bien avec le reste des informations dont nous disposons.
Certains parmi ceux qui n'étaient pas conscients qu'ils allaient commettre un
suicide, auraient été les agents de la CIA, ils auraient probablement reçu l'ordre
de recruter les terroristes et de prendre part aux détournements, tout en n'étant
pas mis au courant de la totalité des plans, alors que ceux qui étaient d'accord,
sciemment, pour commettre un suicide, étaient ceux qui étaient authentiquement
hostiles aux Etats-Unis. (Si c'est le cas, les moments ultimes dans les données
de vol enregistrées dans la boîte noire seraient à tout le moins intéressants
à écouter. Est-ce la raison pour laquelle on garde si soigneusement le silence ?).
Il est clair que l'affaire n'aurait pu être organisée sans recourir à des sous-fifres qui pensaient qu'ils allaient pouvoir frapper un grand coup contre les Etats-Unis. C'est ici que Ben Laden cadre bien dans l'histoire. Il a trompé et sacrifié son propre peuple de la même façon que les Américains ont impliqué, trompé et sacrifié le leur. La preuve que Ben Laden et la CIA sont en coopération active dans ces attentats atroces va devenir plus claire dans la troisième partie. Ceci pourrait également expliquer le scénario autrement incompréhensible de Ben Laden en train de fabriquer une vidéo l'incriminant, et l'emporter immédiatement après dans un endroit où il était sûr qu'elle allait tomber dans des mains américaines.
En fait, il existe plein de preuves pouvant impliquer Ben Laden, mais le problème est qu'elles impliquent également l'administration Bush, la CIA, George Bush senior, le Pakistan, l'Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis. L'histoire officielle de Ben Laden est celle d'un monstre terroriste, animé d'une haine fanatique à l'égard des Etats-Unis et de leurs alliés, et brouillé avec le reste de sa riche famille saoudienne, très amie avec les Etats-Unis. L'élément « monstre terroriste » est correct, mais le reste ne pourrait être plus éloigné de la vérité.
Ben
Laden est bien connu comme étant un agent de la CIA. Il a eu d'étroites
relations de travail avec la CIA dans les annés 1980. Cela n'est démenti
par personne. On prétend que, depuis, ces relations n'existent plus, mais c'est
un mensonge.
[Note de do :
Voir à ce sujet en AG les interventions : 331,
351, 346,
355, 316.
Voir aussi "Réalité
sur l'UCK" (<— lien cliquable, lire les quatre premières
lignes de présentation, puis la seconde moitié du dernier paragraphe,
qui parle de Agim Gashi, surnommé le « Rambo » du Kossovo,
lié aux islamo-terroristes d’Ousssama Bin Laden ).]
Pour
commencer, de nombreuses installations militaires américaines au Moyen-Orient,
contre lesquelles Ben Laden soulève prétendument de violentes objections, ont
en fait été édifiées par la société de construction de Ben Laden.
Il existe un fil rouge permanent : les liens d'affaires étroits entre la
famille Bush et la famille Ben Laden, remontant à plus d'une décennie, et se
poursuivant encore de nos jours (Wall Street Journal, 27 septembre 2001 [Note
de do : voir http://stopcarlyle.ifrance.com/fermetureguichet.htm
et http://www.matin.ch/home/actualite/8181.html
et
http://dossiers.lesoir.be/wtc/8novembre01/A_01DBCD.asp Il faut aussi
se souvenir que Daniel Pearl, qui a récemment été exécuté
au Pakistan, pays allié des USA, était journaliste à ce
même Wall Street Journal qui a dénoncé les liens financiers
entre les Bush et les Ben Laden !],
et www.thedubyareport.com/bushbin.html).
L'administration
Bush a tenté de jeter un écran de fumée sur ceci en prétendant que le reste
de la famille de Ben Laden avait renié ce dernier ; mais, comme nous le
verrons, c'est absolument faux. Les Ben Laden sont d'importants investisseurs
au sein de la grosse firme d'armements qu'est le groupe Carlyle, lequel — et
il s'en vante — se fait un gros paquet de fric avec la guerre en Afghanistan.
George Bush senior est un personnage important au sein du groupe Carlyle. Au
nombre des autres gros investisseurs ou des PDG, on retrouve l'ancien Premier
Ministre britannique, John Major, James A. Baker, qui fut secrétaire
d'Etat à la Défense sous le président Bush sr, Colin Powell, ainsi que l'ancien
secrétaire à la Défense et directeur adjoint de la CIA, Frank Carlucci, lui-même
ancien condisciple, au collège, de l'actuel secrétaire à la Défense, Donald
Rumsfeld. Voici des citations extraites de la présentation de la compagnie Carlyle
telle qu'on peut la trouver sur Hoover's online :
« La direction de Carlyle ressemble à s'y méprendre à la liste des invités au bal inaugural de George W. Bush. » « Peut-on parler de complexe militaro-industriel ? Le groupe Carlyle, lui, le peut. » (www. hoovers. com /premium/ profile /6/ 0,2147,42166,00.html)
On
ne peut plus prétendre que Bush senior n'était pas au courant de la présence
de Ben Laden en tant qu'actionnaire. Il a rencontré la famille Ben Laden au
moins à deux reprises, en 1998 et en 2000, longtemps après que Ben Laden eut
été déclaré officiellement par les Etats-Unis comme l'homme le plus recherché
de la planète en raison de ses activités terroristes présumées.
Pourquoi George Bush senior a-t-il rencontré la famille de cet homme, alors
que l'histoire officielle dit que l'administration Clinton avait déjà exprimé
sa détermination à vouloir éliminer Al Quaïda et Ben Laden à tout prix et par
tous les moyens nécessaires ?
[Note de do :
voir http://www.matin.ch/home/actualite/8181.html]
En
1995, les autorités américaines ont cité Ben Laden comme co-instigateur de l'attentat
à la bombe de 1993 contre le WTC. Mais, un an après cette accusation, lorsque
le gouvernement soudanais détenait Ben Laden et avait proposé de l'extrader
vers les Etats-Unis, le gouvernement américain a dit qu'il n'était pas
intéressé et demanda au gouvernement soudanais de le laisser aller
en Afghanistan [Note de do : voir ICI
(faire une recherche dans ce grand document avec "soudan" comme mot
clef)].
Depuis lors, le
gouvernement US a présenté Ben Laden comme le principal suspect des attentats
terroristes contre deux ambassades américaines, et des attentats contre un navire
de guerre US et une caserne américaine au Moyen-Orient ( l'une de celles à la
construction desquelles la société de Ben Laden a participé.)
Et malgré tout on
lui a permis d'investir, via sa famille, dans le groupe Carlyle, et George Bush
senior a rencontré sa famille pas plus tard qu'en l'an 2000.
Prétendre que Ben
Laden a été renié par sa famille est un mensonge. On sait que Ben Laden a parlé
régulièrement avec sa mère et avec d'autres membres de sa famille pendant sa
prétendue mise au ban. On sait qu'en fait, lorsque Ben Laden a été hospitalisé
à Dubaï, en juillet 2001, des membres de sa famille lui ont rendu visite.
Et puis, de toute façon, que fabriquait dans l'hôpital américain de Dubaï le terroriste le plus recherché du monde ? Pourquoi n'a-t-il pas été arrêté immédiatement, au lieu de recevoir un traitement médical, et de pouvoir s'en aller librement ? Au cours de son hospitalisation, on prétend qu'il reçut aussi la visite de l'agent local de la CIA, ainsi que celle de plusieurs Saoudiens et Emiratis éminents, eux aussi alliés des Américains. [Note de do : voir Le Figaro du 1er novembre 2001 : cliquer ici pour lire l'article, voir aussi ces deux articles de Radio France internationale : 351 Une photo du journal Le Figaro est disponible ici].
Qui
plus est, Al Quaïda, le réseau de Ben Laden, est connu pour avoir combattu aux
côtés des forces de l'OTAN, au sein de l'Armée de Libération du Kosovo (UCK),
un groupe terroriste soutenu par la CIA (www.thedubyareport.com/terrupdt.html
and www.emperors-clothes.com/news/binl.htm
[Note de do : Voir, en français, à ce sujet en AG les
interventions : 355,
316. Voir aussi " Réalité
sur l'UCK " (<— lien cliquable, lire les quatre premières
lignes de présentation, puis la seconde moitié du dernier paragraphe,
qui parle de Agim Gashi, surnommé le « Rambo » du Kossovo,
lié aux islamo-terroristes d’Ousssama Bin Laden ).]). Ce n'est pas
une coïncidence que l'Australien David Hicks, arrêté pour avoir combattu avec
les Talibans, ait combattu deux fois pour Al Quaïda : dans l'Armée de Libération
du Kosovo et avec les Talibans. Ainsi, il s'avère qu'Al Quaïda, de Ben Laden,
est notre ennemie en Afghanistan, mais notre alliée en Yougoslavie. Apparemment,
Al Quaïda est une force de libération en Yougoslavie, mais un groupe terroriste
partout ailleurs.
En outre, le Pakistan,
un autre allié des Américains dans la « guerre contre le terrorisme »,
a aussi longtemps soutenu Al Quaïda, et ce n'est pas une coïncidence que
David Hicks ait aussi reçu une formation au Pakistan. Et nous savons
déjà que les attentats du 11 septembre ont, en partie du moins, été financés
par un cheikh pakistanais, très haut placé dans les services secrets pakistanais.
On ne l'a ni inculpé, ni même poursuivi. [Note de do : voir
à ce sujet l'intervention 367
(Times of India, en anglais) et 346
en français]
Etant donné qu'on sait
que la famille de Ben Laden lui a rendu visite dans un hôpital de Dubaï,
il est curieux que l'administration Bush et les médias continuent à entretenir
ce mensonge prétendant qu'il a été renié par sa famille. Tandis que ceci est
peut-être seulement curieux, il est scandaleux que plusieurs membres de
la famille de Ben Laden aient été aux Etats-Unis le 11 septembre
et qu'on les ait autorisés à s'en aller quelques jours plus tard, sans même
les interroger, alors que les Etats-Unis avaient déjà déclaré Ben Laden
coupable (et ce, sans jugement, et même, sans la moindre inculpation officielle).
À plusieurs reprises le FBI s'est plaint d'avoir été muselé et d'avoir subi des entraves dans ses tentatives d'enquêter sur des questions en rapport avec Ben Laden et Al Quaïda, et il a exprimé sa frustration pour le refus apparent de se voir autorisé à enquêter pleinement sur les évenements du 11 septembre. (http: //news. bbc .co.uk/ hi/ english/ events/ newsnight/ newsid_1645000 /1645527 .stm. bbc.co .uk /hi/ english/ events/ newsnight/ newsid_1645000/ 1645527 .stm [Note de do : vous pouvez lire, en français, l'intervention 390 en AG]) Ce ne sera pas une surprise si Ben Laden s'échappe miraculeusement vers un autre pays, fournissant aux Etats-Unis le prétexte pour l'attaquer. Au moment où j'écris ces lignes (le 20 décembre 2001), je suppose qu'il s'agira de l'Iran. Nous verrons si j'avais raison.
Voici diverses informations et remarques contribuant au scénario esquissé ci-dessus :
Normalement, chaque fois qu'un avion est détourné ou qu'il s'écrase, on assiste à une très importante couverture médiatique à propos de la découverte et de l'examen des enregistrements de la boîte noire de l'appareil. J'ai suivi l'affaire de très près dans les médias et ne me rappelle, à aucun moment, avoir entendu ou lu un seul mot sur les données de cette boîte noire. C'est extrêmement inhabituel. Cette information a-t-elle été censurée ? Nous avons déjà fait allusion à une raison possible de cette éventuelle censure.
Dans
les deux premières heures qui ont suivi les attentats, il y a eu immédiatement
des rapports sur CNN concernant des délits d'initiés à la bourse de New York.
Autrement dit, il semble que de très gros investisseurs savaient à l'avance
qu'il allait y avoir ces attentats et qu'ils aient liquidé avant.
Les médias ont discuté
du fait que les terroristes impliqués auraient pu profiter de leurs actes.
Remplacez le mot « terroristes » par « Ben Laden ». En quelques
heures, les médias y allaient déjà de volées de bois vert particulièrement hystériques
contre Ben Laden. Ben Laden devait avoir commis un délit d'initié, nous a-t-on
dit. On venait déjà de boucler la boucle par une tautologie remarquable. Quiconque
avait commis les attentats terroristes s'était en même temps livré à un délit
d'initié. Puisque nous savions que c'était Ben Laden qui avait perpétré les
attentats, ce devait être par conséquent Ben Laden qui se livrait à un délit
d'initié. Puisque nous savions que Ben Laden était coupable de délit d'initié,
cela prouvait qu'il était responsable des attentats. On nous a assurés
que les enquêteurs étaient déjà sur cette piste et qu'ils n'étaient vraiment
pas loin de résoudre cette question vitale.
Les chiffres de
la bourse de New York semblent indiquer clairement que QUELQU'UN se livrait
à un délit d'initié. Mais qui ? Pour les autorités qui disposent des pleins
pouvoirs d'investigation, ce devrait être l'un des aspects les plus faciles
de l'enquête. Et si l'on pouvait trouver qui s'était livré à ce
délit d'initié, cela nous donnerait une bonne idée de qui était au courant à
l'avance des attentats terroristes, ce qui nous donnerait une jolie idée
de qui les avait commis.
Il est curieux,
dans ce cas, que la question ait disparu des médias presque aussi rapidement
qu'elle avait été soulevée et qu'il n'en ait plus été question du tout, les
grandes promesses faites par les enquêteurs à ce sujet ont été oubliées presqu'aussitôt
faites. À coup sûr, ceci aurait été l'occasion rêvée de
démontrer la culpabilité de Ben Laden. Et c'est de l'information qui
aurait pu être livrée au public, parce qu'elle n'aurait eu aucune implication
sur la sécurité du pays. Et pourtant, cet aspect de l'enquête (pour autant que
celle-ci ait effectivement lieu) est jalousement occulté. La seule chose qu'on
peut supposer, c'est que l'enquête a commencé à trouver des réponses que les
autorités américaines ne veulent pas rendre publiques. Etant donné ce que nous
savons sur les étroites relations d'affaires entre les familles Bush et Ben
Laden, ceci est loin d'être une surprise.
[Note de do :
À l'intervention 437,
vous trouverez deux communiqués de l'agence Associated Press parlant
de ces drôles de délits d'initiés. Lire aussi l'intervention
299 où un communiqué
de l'Agence France Presse explique clairement comment faire plein de fric quand
on sait à l'avance que certaines actions vont baisser : en fait
il est possible de vendre tout de suite (au prix actuel, donc) des actions que
l'on ne possède pas encore, mais que l'on emprunte ailleurs et que l'on
paiera plus tard, à un jour et une heure fixée à l'avance,
quel qu'en soit le prix à ce moment là. Bref, on peut
vendre tout de suite des actions que l'on achêtera plus tard !]
Cependant,
un fait financier qui est su, c'est qu'un terroriste pakistanais reconnu, haut
placé dans les services secrets pakistanais (nos alliés dans la « guerre
contre le terrorisme »), a câblé 100 000 $ à Mohamed Atta, désigné
comme étant le chef du groupe du 11 septembre (bulletin d'info d'ABC Newsradio,
[Note de do : voir aussi : cet
article du Times of India]). Bien que ce fait soit connu, et consultable
publiquement, les États-Unis se désintéressent totalement d'engager une
quelconque action contre cette personne, en dépit des grognements du président
Bush prétendant que « si vous financez un terroriste, vous êtes vous-même
un terroriste ». Mais ce n'est pas le cas pour nos alliés, semble-t-il.
Le cheikh en question
a été forcé de présenter sa démission, une fois que son implication dans les
attentats du 11 septembre a été connue. Forcé de démissionner ? Et
toujours pas de bombardements contre le Pakistan tant que ce pays n'a pas livré
l'homme en question ? Aucune proclamation disant que le Pakistan est un
État terroriste ? Au contraire, les États-Unis sont en train
de devenir copains comme cochons avec le seul pays au monde (à part eux-mêmes)
contre lequel il existe des preuves irréfutables d'implication dans les attentats
du 11 septembre.
Les États-Unis
se sont préparés à faire de l'Afghanistan un tas de décombres, bien qu'ils n'aient
présenté aucune preuve contre Ben Laden, et, dans le même temps,
ils se désintéressent totalement de poursuivre un individu dont la complicité
dans les attentats du 11 septembre est devenue une information du domaine
public et que personne ne dément. Les Etats-Unis se désintéressent tout
aussi complètement de poursuivre le pays qui l'héberge. En fait, ils considèrent
que ce pays est un allié proche dans leur guerre CONTRE le terrorisme !
Quand on y réfléchit, il est également curieux de constater le peu de dégâts réellement subis par les Etats-Unis, lors des attentats du 11 septembre. Il est utile de réfléchir à ce qu'auraient pu perpétrer les pirates de l'air s'ils avaient réellement voulu faire le plus de dégâts possible. Il me semble qu'un plan en vue d'organiser les détournements à un moment où ils auraient pu écraser un avion sur le sénat ou le congrès en train de siéger, balayant ainsi d'un seul coup une partie importante du gouvernement américain, aurait tout aussi bien pu se réaliser que ce qu'ils ont fait en réalité le 11 septembre. Ou écraser les avions sur une centrale nucléaire, provocant une fusion catastrophique et des dégagements de radiations, ainsi que de graves interruptions dans les fournitures d'énergie. Il n'est pas crédible de suggérer que ces plans n'ont pas été menés à bien parce qu'ils pensaient que la sécurité était trop resserrée. En effet, ils furent assez confiant pour prendre le Pentagone pour cible.
En
dernière analyse, en dépit de tout le choc, l'horreur et la douleur provoqués
par le 11 septembre, pas un seul membre de l'administration américaine
n'a été tué, ni blessé, pas même un seul sénateur, membre du congrès ou gouverneur,
pas un seul haut fonctionnaire local. Aucun dégât n'a été fait
aux capacités militaires, aucun dégât aux sources d'énergie, aux installations
de transport, de communications ou à la distribution d'eau.
En fait, les dégâts
ont été si insignifiants que les Etats-Unis ont été capables (prétendument)
d'organiser une guerre en un temps record, bien qu'un avion se soit écrasé sur
le Pentagone (Marrant quand même, la façon dont ce déménagement, une semaine
plus tôt, a permis au Pentagone de poursuivre ses tâches habituelles, presque
sans entrave !).
Alors que les pertes
en vies (civiles), et les dégâts symboliques et psychologiques causés
au public ordinaire, furent énormes, dans les domaines de portée plus
grande, les attentats, tout en fournissant aux Etats-Unis une arme de propagande
idéale, ont eu un impact nul sur leur capacité à poursuivre leur rôle
de superpuissance mondiale agressive.
En fin de compte,
les résultats pourraient paraître excessivement médiocres, considérant la quasi-perfection
technique de l'opération, alors qu'il aurait pu y avoir des dégâts dévastateurs,
simplement en choisissant les cibles avec plus de discernement.
Il
faut comprendre que la guerre en Asie du Sud est plus qu'une simple continuation
de la politique étrangère de la CIA, dont d'ex-agents mécontents prétendent
(en 1990) qu'elle a assassiné au moins 6 millions de civils dans le monde ces
trente dernières années et qu'elle a, en tous temps, sponsorisé des organisations
terroristes dans quelque 50 pays (« La Garde prétorienne »,
par John Stockwell [Note de do : il s'agit d'un ancien agent de la CIA
dont le texte est ici : http://www.thirdworldtraveler.com/Stockwell/Praetorian_Guard.html]).
Jusqu'à présent,
les Occidentaux avaient été à l'abri. Maintenant, le jeu a changé. Non seulement
ils ont tué au hasard des milliers de leurs propres citoyens dans le
but de provoquer une intensité nouvelle dans leur vague de terrorisme contre
les peuples de l'Asie du Sud et du Moyen-Orient, mais ils utilisent exactement
ces mêmes meurtres comme un levier pour diminuer en Occident les droits,
et la liberté d'expression, jusqu'à des niveaux jamais vues depuis l'époque
fasciste.
Étudions les évolutions intérieures qui ont suivi le 11 septembre.
Aux
Etats-Unis : Lois autorisant la détention illimitée sans jugement,
sans acte d'accusation et sans preuves, lois dont n'importe quel dictateur du
tiers monde serait fier. Pouvoir illimité de surveiller ou geler des finances.
Pouvoir illimité de contrôler ou intercepter les e-mails et le trafic d'internet.
Fonds énormément en hausse pour les services secrets chargés de l'application
de la loi, de même que de nouveaux pouvoirs généralisés
pour les arrestations, la surveillance et les écoutes téléphoniques. Organisations
définies comme « terroristes » d'après leur credo politique,
et non en fonction de preuves qu'elles sont prêtes à utiliser le
terrorisme. Ce que je comprends, c'est que des militants antimondialisation,
comme Naomi Klein, peuvent maintenant être classés comme terroristes
en vertu des nouvelles lois. On m'a dit que le président du parti des Verts
américain n'a plus le droit de prendre l'avion. Étrangers accusés de
terrorisme jugés par des cours militaires, plutôt que civiles, sans le moindre
contrôle public du procès, sans droit d'appel, et avec la possibilité de surveiller
les conversations entre les accusés et leurs avocats (Pour autant qu'ils aient
droit à un procès).
En Grande-Bretagne :
Tony Blair a tenté d'introduire des lois similaires. La chambre des Lords en
a refusé quelques-unes, mais néanmoins des réductions drastiques des libertés
publiques ont été votées. Un membre éminent du cabinet britannique a
récemment décrit les libertés publiques comme une « chose farfelue appartenant
au passé, dans le monde d'après le 11 septembre ».
En Australie :
des lois autorisant de garder n'importe qui en détention pendant 48 heures,
sans représentation légale, même si la personne n'est pas soupçonnée de terrorisme,
mais disposerait éventuellement d'informations pouvant s'avérer utiles. Au moment
où j'écris ces lignes, on vient d'annoncer que le gouvernement australien va
bientôt geler les finances de 200 individus et organisations dont le PRÉSIDENT
AMÉRICAIN a décrété qu'ils soutenaient le terrorisme. Si je comprends
bien, il n'y aura pas d'acte d'accusation, pas de preuves, pas de procès ni
de droit d'appel. En Occident, aujourd'hui, toute personne accusée de terrorisme
perd automatiquement tous ses droits civils, et n'importe qui peut être accusé
de la façon la plus arbitraire qui soit.
Hitler, Mussolini et Staline auraient approuvé avec enthousiasme.
Tout ceci serait assez effrayant, même si c'était vraiment une réaction exagérée à un acte de terrorisme étranger. Quand on se rend compte que ces lois sont élaborées par les personnes mêmes qui ont réellement organisé l'acte de terrorisme qui l'a provoqué, le scénario fait proprement froid dans le dos.
Et,
à propos du Président des Etats-Unis, il convient de remarquer que pour la toute
première fois, ce n'est pas l'homme qui a gagné les élections américaines
qui a été nommé Président, mais celui qui les a PERDUES. Quand on ajoute
ceci aux fonds colossaux qui furent versés pour forcer la désignation de George W. Bush
comme candidat du parti républicain, alors que d'autres étaient bien
mieux qualifiés que lui pour affronter Gore, et qu'il s'en est suivi des élections
clairement truquées, il devient évident que George W. Bush aurait
été président quoi qu'il arrive. Il est clair, par conséquent, que ce plan
remonte bien avant novembre 2000. Que les atrocités du 11 septembre aient
ou non été précisément planifiées à l'époque, je ne puis l'affirmer,
mais il est clair que le projet d'ensemble l'a été.
Notez que l'actuel
président non élu est le fils d'un homme qui est l'un des principaux actionnaires
de la colossale société d'armement Carlyle, bien placée pour tirer profit
de cette guerre, le fils d'un homme qui est un ex-directeur de la CIA, qui aida
à mettre les Talibans au pouvoir en Afghanistan, et le fils d'un homme qui rencontra
la famille d'Oussama Ben Laden (non renié), vraisemblablement pour raisons d'affaires,
aussi récemment qu'en l'an 2000. Le côté scandaleux, ici, est que
le Président est le futur héritier d'une fortune amassée grâce à
cette guerre, et il semblerait que la cible officielle de la guerre (Ben Laden)
soit elle aussi bien placée pour faire un joli petit profit. Il en va
de même pour le secrétaire d'État. Un conflit, dont le scénario a été
minuté par ses protagonistes et dans lequel ils seront les seules personnes
à n'en pas souffrir.
On
a mentionné la motivation du profit qui animait le groupe Carlyle. En fait,
Donald Rumsfeld dit déjà aux pays européens qu'ils doivent gonfler leurs budgets
de la défense. Je parierais que le groupe Carlyle, et le vieux pote à Rumsfeld,
le président de la compagnie, vont se ramasser une bonne tranche des transactions.
Colin Powell semble avoir sa part du gâteau lui aussi, à moins qu'il ait
rompu ses liens antérieurs avec le groupe Carlyle et se soit débarrassé
de ses actions, auquel cas je m'excuse. Quelqu'un peut-il me dire si c'est le
cas ? Le père du président va certainement se faire un tas de pognon, avec l'augmentation
des budgets européens de la défense. (Incidemment, le grand-père de Bush senior
était aussi marchand de canons, et ne s'est pas gêné pour faire
des affaires avec les nazis.) (http://emperors-clothes.com/articles/randy/swas5.htm)
Mais le plan d'ensemble
prévoit la conquête des immenses réserves inexploitées de pétrole et de
gaz naturel de la mer Caspienne, actuellement entre les mains de la Russie et
de l'Iran, dirais-je, mais plus pour très longtemps, si les USA peuvent faire
ce qu'ils veulent. La ligne politique des Etats-Unis, depuis 1996 au moins,
prévoit la construction d'un pipeline à travers l'Afghanistan, afin d'acheminer
ce gaz et ce pétrole en direction de l'océan Indien, puis vers l'Occident.
Qui contrôle l'Afghanistan
contrôle les réserves de la Caspienne.
Depuis
des années déjà, la politique étrangère secrète des Etats-Unis a été de sponsoriser
des organisations terroristes au sud de l'ancienne Union soviétique afin de
grignoter à fond la zone de territoire russe qui borde la mer Caspienne et l'Afghanistan.
Ce processus est maintenant presque réalisé avec la mise en place réussie de
gouvernements sécessionnistes au Kazakhstan, au Turkménistan, en Ouzbékistan,
au Tadjikistan, au Kirghiztan, en Géorgie et en Azerbaïdjan. Il ne reste plus
aujourd'hui qu'à forcer la zone située au nord des deux derniers pays pour que
la Russie perde ses droits territoriaux sur la mer Caspienne.
Je vous ferai remarquer
que je n'ai aucun problème, en principe, avec les gouvernements régionaux locaux
constitués pour libérer leurs peuples de l'hégémonie de grandes puissances comme
la Russie, mais la réalité est que les mouvements sécessionnistes locaux,
qui peuvent avoir été authentiques à leurs débuts, ont été déformés par l'action
secrète de la CIA en mouvements terroristes intéressés, et maintenant
les nouveaux pays autonomes vont simplement être inféodés à l'hégémonie américaine,
plutôt qu'à la Russie, et, plutôt que de devenir d'authentiques expressions
de la culture, de l'identité et de l'autodétermination locales, ils seront dominés
par des tyranneaux et terroristes locaux faisant des affaires corrompues pour
asseoir leur pouvoir personnel. L'Amérique est plus qu'heureuse de parler
affaires, en fait c'est toute l'idée de la mise en place de ces tyrans locaux.
A l'époque où l'URSS avait envahi l'Afghanistan, le conseiller de Jimmy Carter
en matière de sécurité nationale, Zbigniew Brzezinski, avait fièrement décrit
ses succès politiques en Afghanistan dans les termes suivants :
Les Etats-Unis, en fomentant des insurrections locales, ont mis tout en œuvre pour pousser les Soviétiques à envahir l'Afghanistan et, une fois qu'ils y sont parvenus, ils ont soutenu les gens d'en face (les islamistes). L'objectif était double. Cela épuisait les ressources soviétiques dans une longue guerre d'usure que les Soviétiques ne pouvaient gagner, et cela déstabilisait une région du monde stratégiquement importante pour les Etats-Unis.
Quelques citations sur le vif de Brzezinski :
« Nous n'avons pas poussé les Russes à intervenir, mais nous avons sciemment augmenté la probabilité qu'ils le fassent. »
« Regretter quoi ? Cette opération secrète était une excellente idée. Elle a eu pour effet d'attirer les Russes dans le piège afghan et vous voulez que je le regrette ? Le jour où les Soviétiques ont officiellement franchi la frontière, j'ai écrit au président Carter, en substance : " Nous avons maintenant l'occasion de donner à l'URSS sa guerre du Vietnam. " » (http://emperors-clothes.com/interviews/brz.htm [Note de do : Si vous préférez lire la même chose en français c'est ici : 354])
Ainsi,
les vingt années de guerre civile qui ont ravagé l'Afghanistan et qui ont semé
la mort, la pauvreté et la misère dans des proportions effrayantes, étaient
une politique délibérée de la part des Etats-Unis, qui
soutinrent les islamistes durant toute cette période et qui, aujourd'hui, octroient
leur « récompense » finale aux Talibans. Qui plus est, dans sa dernière
citation, Brzezinski admet tacitemet qu'une grande partie de l'hostilité éprouvée
par les musulmans à l'égard de l'Occident a été délibérément orchestrée par
les Etats-Unis, et que cela faisait partie de leurs plans de déstabilisation
du Moyen-Orient et de l'Asie du Sud.
Je ne m'éterniserai
pas plus avant sur ce point, mais cet aspect de l'histoire a reçu une couverture
considérable sur le premier website auquel je renvoie à la fin de ce document.
Ce plan américain va si loin que les maîtres de ce pays estiment peut-être
nécessaire de réduire la totalité de l'Asie du Sud à un monceau
de ruines, afin de le mener à bien. D'une façon ou d'une autre, il leur faut
contrôler la totalité des pays susmentionnés, de même que l'Iran et le Pakistan.
Certains de ces
pays cèderont vraisemblablement à une combinaison d'intimidation et de
corruption, comme c'est le cas pour le Pakistan. D'autres devront peut-être
être attaqués. Les événements du 11 septembre ont donné aux Etats-Unis
un chèque en blanc leur permettant d'attaquer n'importe quel pays du monde en
agitant un seul mot : « terrorisme ».
Les trois derniers
pays cités (au moment où j'écris ces lignes) comme cibles de la guerre contre
le terrorisme sont le Yémen, la Somalie et le Soudan, trois pays dont on avait
très peu entendu parler, avant, à propos de terrorisme. Mais,
surprise, surprise, il suffit de jeter un coup d'oeil sur une carte du monde
pour se rendre compte de leur importance stratégique. La Somalie et le Yémen
sont les deux mâchoires du golfe d'Aden, qui est l'entrée de la mer Rouge, et
du canal de Suez, et, par conséquent, la route la plus courte entre l'Europe
et l'océan Indien qui baigne l'Asie du Sud. Le contrôle de ces pays par
les Etats-Unis mettrait également une pression supplémentaire sur l'Arabie saoudite
et l'Egypte, les poussant à continuer leurs politiques d'amitié avec
les Etats-Unis. Le Soudan constitue la majeure partie de la rive sud de la mer
Rouge. L'Irak est un pays stratégique parce qu'il jouxte l'Iran à l'ouest.
Les
attentats du 11 septembre donnent également aux Etats-Unis et à leurs alliés,
comme la Grande-Bretagne, un chèque en blanc pour faire reculer les libertés
civiles à tel point qu'un de leurs habitants, qui voudrait faire des
histoires, pourrait être réduit au silence par la simple utilisation du mot
« terroriste ». Sans doute les USA se rappellent-ils de la leçon amère
qu'ils ont apprise pendant la guerre du Viêt-nam sur le pouvoir de l'opposition
intérieure.
Cela met aussi une
pression extrême sur les autres alliés, comme l'Australie, pour qu'ils fassent
de même. Lorsque le Président Bush a dit : « Vous êtes avec
nous, ou contre nous », c'était un avertissement à peine voilé à
tout autre pays du monde, y compris l'Australie, que si les Etats-Unis reçoivent
une obéissance absolue et aveugle, tout ira pour le mieux.
Aucun doute, tous les dirigeants du monde, y compris en Australie, ont bien compris le message. Il semblerait aussi que l'ALP [Australian Labour Party = les sociaux-démocrates australiens] l'ait entendu fortement et clairement. Pendant la campagne électorale, Kim Beazley s'est mis à plat ventre afin qu'il soit clair qu'un gouvernement ALP obéirait totalement aux Etats-Unis, et sans poser de question. Sa motivation peut avoir été beaucoup plus qu'un simple souci opportuniste de popularité électorale. Les opérations américaines en Afghanistan ne sont pas seulement de la stratégie immédiate, elles délivrent un avertissement absolu à tout autre pays du monde : vous devez obéir !
Tout
ce pour quoi j'ai négligé de citer les références directes peut être trouvé
in extenso dans les sites mentionnés ci-dessous, excepté pour certaines choses
entendues à la radio. Là où c'était possible, j'ai essayé de donner au
moins certaines indications, de sorte qu'un chercheur persévérant sera à même
de trouver ce qu'il cherche dans les Archives. Ce travail n'a pas l'intention
d'être très académique ni de présenter des références universitaires. Son but
est de présenter la vérité. Ceux qui souhaitent s'atteler à la tâche de vérifier
les informations qu'il propose n'éprouveront guère de difficulté à le faire
et à leur donner un format plus académique. L'administration Bush a laissé une
énorme traînée de preuves, à propos du 11 septembre.
La principale raison
pour laquelle tout ça n'a pas encore sauté aux yeux d'une majorité de
personnes, c'est, en dehors de l'influence évidente des médias, que tout le
monde a été tellement choqué par la rapidité et la brutalité des événements
qu'il était bien difficile d'y voir très clair. En ce qui me concerne, il a
fallu une quinzaine de jours pour que le choc s'efface suffisamment, pour que
des choses qui auraient dû me paraître évidentes alors, le deviennent effectivement.
Une fois réalisée
la première prise de conscience à cet égard, la compréhension
des invraisemblances et des explications boiteuses officielles commence à se
développer, passant du « goutte à goutte » à un « flot régulier »
pour enfin se muer en « torrent ».
Par
exemple, cette merveilleuse intox rapportée sur le website « ninemsn »,
le 28 novembre. Un article disant que des hauts fonctionnaires américains avaient
reçu des informations prétendant que Ben Laden était susceptible de préparer
un attentat terroriste de grande envergure contre les équipements énergétiques
américains, en particulier contre les gazoducs. Toutefois, le même article rapportait
que le « nœud coulant autour du cou de Ben Laden » s'était resserré
au point qu'il était coincé dans une zone de 30 kilomètres carrés, qu'il avait
la mort aux trousses, qu'il se déplaçait sans arrêt dans une tentative désespérée
d'éviter la mort ou la capture.
Excusez-moi, mais
comment quelqu'un dans cette position pourrait-il lancer une opération terroriste
sophistiquée contre des cibles situées à l'autre bout du monde ? Seuls
des gens en profond état de choc sont incapables de voir que de telles assertions
constituent un mensonge ridicule.
Le lendemain, on
racontait qu'il « pouvait » disposer d'armes chimiques ou nucléaires
(bien que les auteurs aient admis, tout en fin d'article évidemment, qu'ils
n'avaient absolument aucune preuve de ce qu'ils avançaient). Ainsi cet homme,
paraît-il désespérément en fuite, emmène en
permanence des chargements de missiles intercontinentaux et des lanceurs, qu'il
déménage de grotte en grotte ! Et tout cela en échappant au regard des
satellites espions américains qui, nous dit-on, peuvent déceler la moindre variation
de température dans une grotte où il serait susceptible de se cacher !
A moins qu'il n'ait un réseau de radio très sophistiqué, lui permettant d'envoyer
des instructions à ses partisans afin qu'ils lancent des attaques à partir d'endroits
sûrs et secrets ? Des signaux que ses partisans peuvent capter d'un quelconque
endroit très éloigné, échappant au contrôle des Américains, mais qui ne peuvent
être captés par les forces américaines et britanniques qui l'ont
entouré comme « un noeud coulant autour de son cou » ?
Les mensonges et incohérences de cette campagne sont si manifestes que je soupçonne que les personnes qui sont derrière vont avoir besoin d'une stratégie sophistiquée visant à garder les gens dans un constant état de choc, de crainte et de confusion, sans quoi l'évidente vérité va éclater. La campagne de l'anthrax saute aux yeux [Note de do : voir en AG l'intervention 436]. Et les fausses alertes permanentes à propos de nouveaux attentats venant de Ben Laden (rappelez-vous la fausse alerte du pont du Golden Gate), et la perpétuelle rumeur totalement infondée sur des attaques biologiques ou nucléaires.
Bientôt, il y aura des attentats dans d'autres pays, accompagnés d'un torrent de propagande à propos des menaces terroristes de n'importe quel scélérat identifié comme étant le dernier criminel en vue et qui doit être pourchassé à tout prix.
Peut-être Ben Laden ne sert-il plus à rien, maintenant, et va-t-il être tué, quoiqu'il soit plus vraisemblable qu'il s'échappe opportunément dans un autre pays, donnant ainsi le prétexte parfait aux Etats-Unis pour l'attaquer.
Tout cela va ajouter à la confusion, à la peur et au détournement d'attention. La balle doit continuer à rouler à tout prix. Si nécessaire, ils peuvent toujours commanditer d'autres attentats terroristes contre leur propre peuple, histoire de renouveler l'état de choc et la peur. Après tout, ils jouent pour les enjeux les plus élevés qui soient. Non seulement pour ce qu'ils tiennent à acquérir, et qui était leur mobile originel, mais aussi, maintenant, vu ce qu'ils ont fait, Bush senior, Bush junior, Cheney, Rumsfeld, Myers et probablement quelques autres aussi, tous sont confrontés à la possibilité d'être mis en accusation pour haute trahison et meurtre, et ils devraient presque à coup sûr encourir des peines de mort.
Je ne suis pas sûr de ce qu'il est possible de faire, mais une première étape consiste en ce que les gens doivent connaître la vérité.
Signé : Steve Grey