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Spectacle des le Pen père et fille - Le pouvoir n’a de cesse de faire de la propagande pour le fascisme (vidéo 2’06)

lundi 19 septembre 2016 (Date de rédaction antérieure : 16 février 2013).

Les Le Pen fille et père sont des guignols

Enregistré sur Canal + le 10 février 2013 à 14h03

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

Note de do du 9 avril 2015 :

Le fascisme s’avance à visage masqué !

La prétendue rupture entre les le Pen Père et fille n’est qu’un spectacle.

Ce qui me déplait profondément, c’est qu’en pratique, la propagande télévisée actuelle sur les Le Pen, tout comme cette vidéo Canal + de 2013, prend très largement la défense de la fille. Elle affirme que si l’on attend la mort du père, le FN deviendra fréquentable.

C’est-à-dire qu’en ce moment même, les médias n’arrêtent pas de faire de la pub à Marine en critiquant Le Pen ! Une pub formidable ! une pub gratuite !

Le fascisme s’avance à visage masqué. Et tout ce spectacle actuel ressemble fort à une propagande voulue par le pouvoir : les Le Pen, père et fille, jouant à la perfection le rôle qui leur est assigné. Exactement comme au cinéma. Tout s’enclenche trop bien pour qu’il s’agisse d’autre chose !

Les provocations de Jean-Marie le Pen et les réponses de sa fille servent à "prouver" d’une façon spectaculaire la respectabilité de cette dernière afin de la rendre éligible aux futures présidentielles, tout en ratissant au plus large pour le FN, amenant ainsi les mécontents sur une voie de garage, une fausse opposition au systeme.

Avec ce spectacle, le but du pouvoir est de nommer par voie "électorale" Marine la Haine présidente aux prochaines présidentielles ! Et Jean-Marie pourra prendre enfin une retraite bien méritée, ayant bien travaillé jusqu’au bout, réussissant ainsi à mener sa descendance à la tête de l’État.

Marine pourra alors démasquer ses véritables intentions.

9 Messages de forum

  • Les Le Pen fille et père sont des guignols (vidéo 2’06) 17 février 2013 08:51, par François

    Salut Do,

    Je ne l’avais pas vu quand c’était passé. Le souci, c’est que ça m’a fait rire jaune… Et je ne comprends toujours pas comment, dans ce pays, il y a tant de gens qui peuvent accorder leur confiance aux LE PEN fille ou père, qui s’expriment de toute façon comme des guignols dans la "vraie vie". Ce qu’on entend là - à part le gag de la Mercédès garée sur une place handicapée - c’est absolument les propos que tiennent ces deux enfoirés.

    Amitiés,
    François

  • Bonjour,
    Le Pen et le FN sont peut-être de la graine de fascistes, mais ce qui est sur c’est que le fascisme, rampant certes, caché sous les valeurs de "Républicain " et "démocratie, est déjà au pouvoir en France ! Et ce qui viendra ne peut-être pire !

    • Le fascisme s’avance toujours à visage masqué

      Salut,

      Les Le Pen, du fascisme ? c’est pas peut-être, c’est sûr ! Quand on a un programme économique de type "socialiste" avec dans son application une "préférence nationale", cela s’appelle par définition du national-socialisme. Et tout le spectacle actuel est là juste pour nous faire croire le contraire : le fascisme s’avance à visage masqué, je te dis !

      Par ailleurs, il paraît évident que si le pouvoir veut installer la famille Le Pen au pouvoir, c’est pour nous faire subir son oppression bien pire encore qu’actuellement. N’oublie jamais ceci ;

      Le fascisme s’avance toujours à visage masqué !

      Le VRAI programme de Marine la Haine, tu le connaîtras quand elle sera au pouvoir. Pas avant. Enfin… un peu d’intuition et de connaissances historiques permet de prévoir le pire du pire !

      A+
      do
      9 avril 2015
      http://mai68.org

      Marine le Pen et le sionisme - Le Pen contre Madonna (videos) :

      http://mai68.org/spip/spip.php?article4334

      Marine le Pen par Caroline Fourest (vidéo 71’22) :

      http://mai68.org/spip/spip.php?article3730

      Marine le Pen avec Alain Soral parle de la ’’racaille’’ à Aulnay (vidéo 1’45) :

      http://mai68.org/spip/spip.php?article6568

      Autriche - 5 février 2012 - Marine Le Pen est allée danser avec des fachos (vidéo 1’02) :

      http://mai68.org/spip/spip.php?article3779

  • L’exclusion de Jean-Marie Le Pen comporterait des risques

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0N010E20150409?sp=true

    Jeudi 9 avril 2015 12h37

    par Gérard Bon

    PARIS (Reuters) - La rupture entre Marine Le Pen et son père Jean-Marie pourrait achever la dédiabolisation du Front national mais n’est pas sans risques à deux ans de l’élection présidentielle, surtout si le président d’honneur du parti partait avec ses proches.

    Jean-Marie Le Pen a prévenu jeudi sa fille que son éventuelle exclusion de la formation politique qu’il a fondée en 1972 comportait "un risque d’implosion" du Front national.

    "Si cette décision était prise, elle serait complètement folle parce que le prestige que je conserve assez naturellement au sein du Front national provoquera des remous considérables et, pour elle, une perte d’influence qu’elle ne mesure sans doute pas", a-t-il dit sur RTL.

    La présidente du FN et les cadres du parti se sont massivement désolidarisés du patriarche de 86 ans qui a accumulé les sorties polémiques dans un entretien paru jeudi dans l’hebdomadaire d’extrême droite Rivarol.

    Marin Le Pen a d’ores et déjà jugé qu’il ne pourrait pas conduire la liste en Provence-Alpes-Côte d’Azur pour les élections régionales de décembre prochain.

    La crise provoquée par Jean-Marie Le Pen sera évoqué lors d’un bureau exécutif préalable à la tenue du bureau politique du 17 avril où une décision sera prise pour la région PACA, a indiqué Nicolas Bay, le secrétaire général du parti, sur BFM TV.

    Florian Philippot, le numéro 2 du parti, qui souhaite que le fondateur du FN "démissionne" de lui-même, avait affirmé mercredi que "toutes les options [étaient] sur la table".

    Mais Marine Le Pen a démenti jeudi à Reuters vouloir proposer l’exclusion de son père, auquel le titre de président d’honneur à vie ne peut être théoriquement retiré.

    "Jean-Marie Le Pen pense que les statuts le protègent. Je pense que l’exclusion ne se fera pas parce qu’elle est très compliquée", a dit à Reuters le chercheur Jean-Claude Camus, spécialiste de l’extrême droite.

    "Marine Le Pen passerait pour quelqu’un qui refuse de reconnaître tout ce que son père a apporté au parti."

    "ÉPISODE D’UNE GRANDE VIOLENCE"

    Pour l’historien Nicolas Lebourg, la mise à l’écart du fondateur du parti serait une des conditions "pour que le FN achève sa transformation en grand parti autoritaire et conservateur, capable de devenir une alternative à l’UMP".

    Mais "la mise à mort politique de Jean-Marie Le Pen sera inévitablement un épisode d’une grande violence", dit-il dans Libération, paru jeudi, rappelant la réaction du patriarche lors de la scission mégrétiste de 1998.

    "Se laissera-t-il faire, cette fois, ou pourrira-t-il plutôt la vie du FN en lançant régulièrement ses petites bombes ?", demande Nicolas Lebourg.

    Le fondateur du FN pourrait être ainsi tenté de mener une liste dissidente dans la région PACA. "Marine Le Pen souhaite ma mort, peut-être, c’est possible, mais elle ne doit pas compter sur ma collaboration", a-t-il dit jeudi sur RTL.

    "La question est : Le Pen, combien de divisions ? S’il part seul ou avec d’autres", dit Jean-Claude Camus, rappelant que l’ancien numéro 2 Bruno Gollnisch n’a pas exclu de quitter le parti en cas de départ forcé de l’ancien patron du FN.

    "Les scissions ne mènent jamais nulle part", ajoute le chercheur, pour qui il n’existe pas "d’espace politique" en France pour deux formations de ce type.

    Une telle option risquerait de "créer des dommages en termes d’image" et un "découragement qui viendrait gripper la mobilisation" après "une séquence électorale sans faute", de Marine Le Pen, ajoute Jean-Claude Camus.

    (Edité par Yves Clarisse)

  • Mais il peut aussi arriver que toutes ces manigances bien visibles échouent !

    SUN TZU

  • Le FN suspend Jean-Marie Le Pen et convoque une AG

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0NP1T320150504?sp=true

    Lundi 4 mai 2015 21h26

    NANTERRE, Hauts-de-Seine (Reuters) - La direction du Front national a suspendu lundi Jean-Marie Le Pen de la formation et convoqué une assemblée générale extraordinaire pour le priver de son titre de président d’honneur, mais n’a pas été jusqu’à prononcer son exclusion.

    L’annonce en a été faite à l’issue d’une longue réunion du bureau exécutif convoquée après des déclarations polémiques du fondateur du FN à un hebdomadaire d’extrême droite qui ont déclenché une guerre ouverte avec la présidente du parti, sa fille Marine Le Pen.

    Jean-Marie Le Pen a refusé de s’expliquer devant cette instance disciplinaire, quittant le siège du parti qu’il a fondé en début d’après-midi à l’issue d’un bureau politique durant lequel il a été, selon ses propres mots, "désavoué".

    "Le bureau exécutif, réuni ce jour à l’issue du bureau politique, a constaté à la majorité de ses membres la nécessité de supprimer l’article 11 bis des statuts du Front national relatif à la présidence d’honneur", a indiqué le Front national dans un communiqué.

    L’assemblée générale extraordinaire, organisée dans un délai de trois mois, proposera aux militants une "rénovation plus complète des statuts" en vue de permettre au "mouvement modernisé dans son fonctionnement, perfectionné dans son organisation", d’aborder les échéances électorales dans "d’excellentes conditions".

    En attendant, "le bureau exécutif a décidé, conformément à l’article 19, de suspendre le président d’honneur de sa qualité d’adhérent, jusqu’au vote de ladite assemblée générale extraordinaire", conclut le communiqué.

    Par ces décisions, les dirigeants du FN cherchent à éviter que les provocations de Jean-Marie Le Pen, 86 ans, n’écornent la stratégie de "dédiabolisation" engagée par Marine Le Pen, qui a succédé à son père à la tête du parti d’extrême droite en 2011.

    Tout au long du week-end, ils ont martelé le même message : Jean-Marie Le Pen ne peut parler au nom du FN et engager le parti lorsqu’il réitère ses propos sur les chambres à gaz nazies, "détail" de l’Histoire selon lui, comme il l’a encore fait mi-avril.

    PAS DE CONCILIATION POSSIBLE

    Cette sortie, ainsi que des propos de soutien au maréchal Pétain, ont contraint l’ancien président du FN à renoncer à briguer la présidence de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

    Mais il a refusé de faire profil bas lors du rassemblement traditionnel du FN du 1er-Mai à Paris en s’invitant de manière impromptue à la tribune alors qu’il avait été tenu volontairement à l’écart.

    En quittant le siège du parti à Nanterre (Hauts-de-Seine), il a aussi abondé dans le sens de sa fille en assurant qu’il s’exprimait désormais en son nom et non comme dirigeant.

    "Je ne parle plus au nom du Front national depuis que je ne suis plus président. Depuis quatre ans que Marine Le Pen est présidente, c’est elle qui parle au nom du Front national. Moi, je parle au nom de Jean-Marie Le Pen", a-t-il dit.

    Le vice-président du FN Louis Aliot avait donné le ton des réunions de lundi en déclarant sur Sud Radio qu’il n’y a "pas de conciliation possible entre deux lignes politiques bien définies, celle que Marine le Pen incarne et qui a été adoubée par le congrès et celle de Jean-Marie Le Pen qui dit que c’est par le scandale que nous avançons."

    Mais comme d’autres, et parce que Jean-Marie Le Pen est encore populaire chez des militants, il avait émis des réserves sur une éventuelle exclusion.

    "Vous n’arriverez pas plus à le museler dedans que dehors, ce qui importe c’est que sa parole n’engage pas la ligne politique et le programme du Front national", a-t-il dit.

    "Il est un membre du FN et doit en respecter les règles, s’il ne les respecte pas c’est lui-même qui s’exclut de la ligne politique du Front national."

    La majorité des membres de la direction du FN ont souscrit à cette ligne lundi puisque le bureau politique, dont Jean-Marie Le Pen est membre, a adopté une résolution pour "désapprouver les propos tenus et répétés" par ce dernier.

    "Le bureau politique (…) ne saurait accepter toutes les opinions et [considère] que le principe de responsabilité d’une formation patriotique, nationale et républicaine impose à ses cadres, dirigeants ou militants les mêmes obligations."

    (Lucien Libert, Anthony Paone, avec service France, édité par Guy Kerivel)

  • Tuer le père, un risque modéré pour Marine Le Pen

    http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKBN0NQ1MY20150505?sp=true

    Mardi 5 mai 2015 18h00

    par Gregory Blachier

    PARIS (Reuters) - La tragédie grecque offerte par le Front national aura peu d’impact pour Marine Le Pen qui, débarrassée de son père, mène à son terme la stratégie de normalisation dont elle a fait le pilier de son ambition présidentielle, estiment des analystes.

    Jean-Marie Le Pen a réagi violemment à la décision, lundi, du bureau exécutif de le suspendre de son statut d’adhérent, un prélude à son exclusion du FN sur lequel il a régné sans partage pendant plus de quarante ans, depuis sa fondation en 1972.

    Après la répétition de dérapages verbaux sur les chambres à gaz nazies durant la Seconde Guerre mondiale, un "détail" de l’histoire selon lui, et sur le maréchal Pétain qu’il défend, le père et la fille se livrent une guerre publique.

    L’ancien président du Front national s’est dit "trahi" par sa fille, qui lui a succédé en 2011, a dit la répudier et lui a intimé de lui "rendre [son] nom".

    Mais s’il demeure député européen et président du groupe FN en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et si sa parole reste écoutée chez certains des plus anciens militants, sa capacité d’entrave paraît limitée, en interne ou à l’extérieur.

    "Depuis qu’il y a eu la succession en 2011, ce qui ressort, c’est que les militants, y compris les proches de Jean-Marie Le Pen, ceux qui ont fait leur ascension avec lui, ont tendance à le mettre dans la case ’passé’", souligne le chercheur Sylvain Crépon, spécialiste du FN.

    "Tout le monde a un peu tourné la page de Jean-Marie Le Pen, il y a des soutiens de la première heure mais qui ne pèsent que peu de poids", ajoute ce membre de l’Observatoire des radicalités politiques-Fondation Jean-Jaurès.

    "Il doit avoir un peu un pouvoir de nuisance, il va sortir des cadavres des placards, il faut voir au niveau de Jeanne (le micro-parti de Marine Le Pen), des finances. Mais ils ont dû voir que ça n’aurait pas tant d’incidences que ça."

    MARINE LE PEN CONFORTÉE ?

    Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’Ifop, voit même Marine Le Pen sortir confortée de la rupture.

    "Le fondateur est en bout de parcours. Il ne pourrait pas entraîner avec lui une part substantielle des cadres et des électeurs du FN", disait-il lundi dans Le Figaro.

    "A terme, cela peut ne pas être néfaste à la dynamique impulsée par Marine Le Pen. Elle pourrait acter et crédibiliser symboliquement son discours de rupture (…) Tout le monde a compris qu’une page est en train de se tourner."

    En réalité, la page se tourne doucement depuis plus de dix ans et cette énième provocation a permis de lancer l’ultime étape d’un long processus, selon Sylvain Crépon.

    "Peut-être qu’ils attendaient la bonne occasion", dit-il.

    Ce très bon connaisseur des arcanes du FN rappelle que l’entourage de Marine Le Pen s’est constitué en 2002 avec des personnalités qui ont réfléchi non pas au succès du premier tour de la présidentielle, qui a vu Jean-Marie Le Pen se qualifier aux dépens de Lionel Jospin, mais aux causes de la défaite. Au second tour, Jacques Chirac avait été élu avec 82,21% des voix.

    "Ils étudient les travaux qui montrent que dans les années 1990-2000, entre 40% et 50% des électeurs de Jean-Marie Le Pen ne veulent pas qu’il devienne président, d’une part parce qu’il n’a pas l’étoffe, d’autre part parce qu’il est un danger pour la République", observe-t-il.

    BOULET

    Débute la stratégie de dédiabolisation, de normalisation qui doit permettre au FN de s’inviter régulièrement au second tour et qui accélère avec l’arrivée à sa présidence de Marine Le Pen.

    "Les proches de Marine Le Pen sont, depuis 2011, embarrassés avec le vieux (…) Tout le monde considère que c’est un boulet maintenant", souligne Sylvain Crépon, selon qui Marine Le Pen avait intérêt à faire un sort à son père au plus tôt avant 2017.

    Les propos de Florian Philippot, à qui beaucoup prêtent une considérable influence sur sa présidente, valident cette thèse quand il parle comme mardi sur RFI de "transformer (le FN) en machine de guerre pour les élections qui viennent".

    Pour Pascal Perrineau, chercheur au Cevipof et auteur de "La France au Front", Marine Le Pen n’est toutefois pas tout à fait à l’abri de Jean-Marie Le Pen, qui ne va "pas la lâcher".

    "Il a encore des moyens de parler, de s’exprimer et peut-être de continuer à gêner sa fille", dit-il en relevant que Marion Maréchal-Le Pen hésite à mener la liste aux régionales de décembre en Paca en raison du conflit familial.

    Le politologue voit aussi un écueil dans "la brutalité du processus", "la violence de la présidente qui semble brouiller un peu son image"." Mais, reconnaît-il, ça ne semble pas lui nuire pour l’instant. Il faudra attendre les enquêtes."

    Or la dernière en date, réalisée par Odoxa et publiée mardi dans Le Parisien, place Marine Le Pen en tête des intentions de vote si la présidentielle avait lieu cette semaine, avec 29% des voix devant Nicolas Sarkozy et le candidat socialiste. Si celui-ci était François Hollande, elle le battrait au second tour.

    (Edité par Yves Clarisse)

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