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A deux doigts de la solution pour ne pas aller droit dans le mur...

vendredi 2 juillet 2021, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 2 juillet 2021).

L’économie française retrouvera son niveau d’avant-crise dès la fin de l’année

Dommage, c’était peut-être l’occasion de sauver l’humanité. Une autre fois peut-être ? Bah non !

5 Messages de forum

  • Conclusion de l’article des Échos :

    "De leur côté, les échanges extérieurs devraient avoir une contribution légèrement négative sur le PIB de la France. In fine, à la fin de l’année, celui-ci se situera à un niveau inférieur de 2 à 2,5 points à celui qui aurait pu être le sien si la trajectoire d’avant-crise avait été prolongée en 2020 et 2021, selon l’Insee."

    Transposer le principe de la "crise économique due au covid" en physique, c’est enfoncer un bouchon dans l’eau pour le faire rebondir : l’effet est nécessairement extrêmement provisoire et ici, il ne retrouvera donc même pas vraiment son ancienne "ligne de flottaison"…

    Malheureusement, cela peut faire illusion suffisamment longtemps pour que le système avance dans ses projets de restructuration banco-centraliste. Évidemment, c’était bien le but. Et comme personne ne veut vraiment le voir, cela recommencera à la prochaine occasion, genre « variant delta à la rentrée »…

    Un boulevard pour le système, et d’autant plus que la gauche continue à radoter son antienne sur les superprofits, qui existent bien encore, certes, mais essentiellement comme capital financier fictif. Elle laisse donc concrètement à l’extrême-droite, qui ne s’en prive pas, la possibilité de dénoncer la réalité du N.O.M., et le résultat est ce que l’on voit aujourd’hui : une sorte de « résistance passive » mais sans aucune perspective politique crédible, et pour cause…

    Heureusement, la majorité des gens « sentent » le piège et finalement s’abstiennent de voter, y compris pour l’extrême-droite.

    Mais pour ceux qui veulent réellement chercher une issue constructive à cette situation, il n’est pas interdit de réfléchir, comme dirait le Pr. Raoult… :

    L’ONU DÉCLARE OFFICIELLEMENT LA « GUERRE ÉCONOMIQUE » …CONTRE LES PEUPLES, EN RÉALITÉ, ET POUR LE COMPTE DES BANCO-CENTRALISTES !

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article8833

    Mort cérébrale du capitalisme, mort cérébrale de la gauche !

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article8724

    “Le Crime du Garagiste” – Le Casse Banco-centraliste !

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article8195

    « Great Reset » : le banco-centralisme est-il un « complot pervers » ou simplement la conséquence incontournable d’une évolution systémique ?

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article7752

    « Merveilleux » Monde d’Après : face à l’émergence du banco-centralisme, quelle forme de Résistance ?

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article6329

    Covid-19 et crise économique : un lien de cause à effet, …ou pas ???!

    https://storage.canalblog.com/05/30/1716556/129066600.pdf

    « Vous avez aimé la première vague et le confinement… ?

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article7055

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  • La société techno-capitaliste est dans la merde et les élites le savent. 2008 est l’année où la production mondiale de pétrole a atteint son pic. L’ONU le dit de façon officielle. Nous savons que tous les empires précédents se sont agrandis jusqu’à atteindre les limites fixées par la géopolitique de leurs époques respectives, ceci pour entrer en décadence et disparaître dans le musée des horreurs de l’histoire.

    N’en déplaise aux économistes, même marxistes, le pétrole n’est pas une ressource comme les autres car il est indispensable autant en tant que source d’énergie (pour de nombreux usages énergétiques, on ne sait pas le remplacer, essaie de faire voler un airbus ou un rafale sans kérosène) que pour de nombreux secteurs industriels (essaie de fabriquer un pneu sans pétrole ou de faire tourner l’industrie agro-alimentaire sans engrais et pesticides).

    Donc 2008, c’est le début de la fin du techno-capitalisme. Les élites le savent et elles le refusent car elles tiennent plus que tout à leurs énormes privilèges. L’épidémie de rhume covid où nous ne sommes soignés que quand c’est trop tard pour le faire et où les élites veulent à tout prix nous transformer en rats de laboratoire, ceci sans que la phase I des tests ait eu lieu, celle qui teste la toxicité de ces "thérapies" géniques sur les animaux et alors que les phases I des "thérapies" similaires précédentes avaient provoqué la mort avant euthanasie de tous les animaux testés, est un bon indicateur de leur plan eugéniste : provoquer une diminution drastique du nombre d’habitants de la planète afin de diminuer la pression sur les ressources restantes, diminution drastique qui, si elle se confirme, aura un effet domino sur l’économie. On sera bientôt fixé, la saison du rhume recommence à la rentrée.

    J’espère me tromper mais malheureusement l’histoire est un musée des horreurs commises par les psychopathes au pouvoir qui ont toujours utilisés tous les moyens à leur disposition pour commettre leurs crimes et essayer de parvenir à leurs fins.

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    • Effectivement, « …2008, c’est le début de la fin du techno-capitalisme. » …et, oui bien sûr, « Les élites le savent… » car elle ne sont malheureusement pas composées que d’imbéciles et savent très bien attirer à elles la plupart des gens intelligents et compétents… (…ce qui explique, au passage, et pour l’essentiel, la décadence de la gauche, qui ne récupère plus, essentiellement, que les crétins…), mais, non, on ne peut pas dire qu’elles « refusent » cette fin du « techno-capitalisme », ce qui serait évidemment stupide de leur part… !

      Par contre, le fait est bien évident qu’ « …elles tiennent plus que tout à leurs énormes privilèges. » Et donc elles s’organisent simplement en fonction.

      Ce que tu appelles la « fin du techno-capitalisme », c’est simplement, en 2008, la prise de conscience, par la partie précisément la plus intelligente de ces « élites », du fait que l’investissement en capital productif a cessé d’être rentable, globalement, du fait de l’évolution en fait normale et inéluctable de la composition organique du capital (Cf. Marx, Grundrisse), et donc de la prééminence absolue du capital fixe, stérile, par définition, en termes de plus-value, mais indispensable pour conserver le contrôle de l’appareil productif. D’où l’apparition du Quantitative Easing et l’émergence, à grande échelle, du banco-centralisme, comme pouvoir suprême et absolu de la création monétaire banco-centralisée.

      Paradoxalement, c’est donc encore le pouvoir suprême de l’argent, mais sous une forme radicalement différente de celle du capital, même s’il en conserve encore la forme apparente, dans la vie économique.

      A terme, le but n’est donc pas de sauver la « rentabilité » globale du système, rentabilité déjà en voie de perdition avancée, mais de simplement conserver le contrôle de l’appareil productif pour effectivement contrôler et asservir les populations, en contrôlant leurs moindres besoins, et leur comportement, également, via la vraie fausse « crypto-monnaie » directement attribuée aux « bons cons-de-citoyens » par les Banques Centrales.

      Dans cette logique, à terme, le monde banco-centralisé répond effectivement à des critères « écologiques » tels que le rationnement (…même si inégalement partagé !) dans l’utilisation des ressources, et donc tout aussi effectivement et logiquement cela peut l’amener à « …provoquer une diminution drastique du nombre d’habitants de la planète afin de diminuer la pression sur les ressources restantes, … » Mais par contre, s’il est bien évident que même si cette « …diminution drastique [qui,] si elle se confirme, aura un effet domino sur l’économie. », une telle « diminution drastique » de la population et de la production ne représentera plus, à ce stade, aucun inconvénient réel pour la classe dominante, bien au contraire, si cela lui permet de prolonger et d’élargir la jouissance de ses privilèges.

      Les privilèges de la classe banco-centraliste ne proviennent déjà plus essentiellement de la « rentabilité » des capitaux productifs, mais de sa capacité à contrôler les flux monétaires qui « soutiennent » les marchés financiers et la dette, publique et privée, et cela lui suffit largement pour « se payer au passage », dans les formes « légales » de la spéculation et autres prébendes.

      Ce qui est mort, en2008, c’est le principe du pouvoir social du capital en tant qu’accumulation et élargissement par le cycle productif, reposant principalement sur l’extraction de la plus-value.

      Bien évidemment, cette extraction continue dans de nombreux secteurs, et même à grande échelle, mais néanmoins déjà comme forme déclinante du système de domination de classe.

      Il est donc tout à fait illusoire de penser ou d’espérer qu’une « crise majeure » du capitalisme déclinant puisse réellement amener une situation révolutionnaire irréversible, alors que précisément les « élites », ou, du moins, leurs fractions les plus lucides et banco-centralistes sont d’ores et déjà en train de mettre en place une alternative cyber-fasciste particulièrement redoutable, et, jusqu’à présent, remarquablement efficace.

      La « crise du covid » est l’exemple type d’une crise à peu près entièrement contrôlée et permettant précisément de faire avancer les restructurations banco-centralistes à la vitesse grand V, au nez et à la barbe des pseudos-« contestataires » et pseudos-« marxistes » de tous poils, qui ne font aucun effort réel d’analyse, et en aboutissent même à Kollaborer, que ce soit consciemment ou non.

      Luniterre

      ÉCONOMIE MONDIALE : L’EFFET COVID !!!

      http://mai68.org/spip2/spip.php?article9070

      Paradoxe et suspense économique en 2021 : le Capital atteindra-t-il, ou non, le Nirvana par la Dette Mondiale ?

      http://interfrsituation.eklablog.com/paradoxe-et-suspense-economique-en-2021-le-capital-atteindra-t-il-ou-n-a209197288

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      • Pour moi, capitalisme et marxisme ne sont que les deux roues du char. Ils participent à la dualité du système qui nous oppose et ils ont le même but : perpétuer le techno-capitalisme. Il faut pas rêver, le capitalisme financier, sous toutes ses formes, sert à financer l’industrie. Les bourses ont été créées pour ça au tout début de la révolution industrielle et c’est toujours la cas aujourd’hui. De la startup nation de Macron au plus d’extractivisme de Correa et en passant par le communisme de marché chinois, la Capital sert à financer l’industrie qui nique le vivant et asservit l’humain au profit de la machine et surtout de ses actionnaires privés ou étatiques.

        Cela implique que les détails techniques de fonctionnement du techno-capitalisme sont secondaires car en débattre ne sert qu’à nous diviser. Sur la forrme, je suis bien d’accord avec ce que dit l’Uniterre, mais sur le fond, 2 ou 3 siècles d’histoire de la gauche montre clairement, dès la révolte des luddites, qu’elle ne sert qu’à nous diviser et, quand elle n’y arrive pas, à nous trahir.

        Après je suis aussi conscient que tant que la grande majorité des gens continueront à être hypnotisés par une notion suprématiste, mortifère, guerrière et mercantile du progrès et continueront d’aller au travail pour autre chose que saboter l’outil de travail des riches, il n’y a pas de solution.

        La lutte entre les peuples indigènes et la civilisation est, comme le montre entre autre des écrits tu taoïsme, aussi vieille que la civilisation. Dans cette lutte dont la version moderne est la lutte des classes, la civilisation a 2 avantages. D’abord l’argent, aujourd’hui le capitalisme est imbattable sur son terrain et on ne compte plus les luttes qui ont été totalement dévoyées et travesties à son contact. Ensuite son appareil répressif organisé. Cela implique que le point faible du système est l’outil de travail des riches. Mais allez faire comprendre cela a des gens pour qui le productivisme est désirable.

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        • Mettre capitalisme et marxisme sur le même plan est bien caractéristique du confusionnisme total, pour rester poli, qu’il y a sans ton cerveau : le marxisme n’est pas un système politique ou économique, quel qu’il soit, mais essentiellement une méthode d’approche et d’analyse du réel, un moyen épistémologique de considérer, dans cette approche, les connaissances scientifiques et culturelles humaines.

          Il n’y a donc pas lieu d’évaluer l’un par rapport à l’autre, capitalisme et marxisme, ce qui n’est même pas comparer des choux et des carottes, qui ont au moins en commun d’appartenir à la catégorie des légumes.

          Ce serait plutôt comme comparer une planète et le télescope qui peut servir à l’étudier…

          Si les humains débarquent un jour sur cette planète, ce qu’ils y font ne dépend aucunement du télescope, mais simplement de leur évaluation des possibilités sur place. Même si l’idée du voyage provient éventuellement d’une observation au télescope, la mise en oeuvre n’en dépend aucunement.

          Elle dépend, dans la limite des possibilités matérielles, de leur "libre arbitre", avec toutes les limites également inhérentes ce concept, mais c’est un autre débat…

          Bref, ton fonctionnement mental obsessionnel se résume donc toujours à la lutte des "peuples indigènes contre la civilisation" et dans une version "moderne", à la "lutte des luddites contre les machines", etc…

          Mais comme tu le constates toi-même, ce "projet politique" ne suscite plus guère de "désir", et pour cause…

          Le simple bon sens indique clairement à chacun que des conditions de vie décentes supposent une civilisation digne de ce nom et une productivité suffisante pour les besoins sociaux correspondants.

          Un "désir" pour le moins tout à fait légitime et foncièrement humain.

          Ceci-dit, le post auquel tu réponds ici porte sur un autre sujet, à savoir, si tu l’as vraiment lu avant de répondre, ce qui distingue radicalement le banco-centralisme du capitalisme, in fine, même si les deux systèmes coexistent encore en relative symbiose, pour quelques temps.

          Comprendre le distinguo est absolument nécessaire pour construire un réel projet politique, qui ne soit pas simplement un recul de civilisation ni son anéantissement.

          Évidemment, cela demande donc un effort de réflexion dialectique, un effort qui ne te concerne donc pas, selon ta "vision" politique, et donc en fait, on voit mal ce que ton commentaire apporte ici, sinon simplement ton "désir" d’étaler ta propre confusion…

          Luniterre

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