LES SYNDICATS SONT DES BORDELS ET
LES PARTIS LES MEILLEURS PROXÉNÈTES DES MASSES !
97% de l’argent des syndicats provient des patrons et de l’État
L’État est au service de la classe dominante !
Nicolas Perruchot sur BFM le 18 octobre 2013 :
« On achète la paix sociale »
Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.
"On" achète les syndicats parce que ça coûte moins cher que de faire du progrès social. C’est comme en Afrique où les impérialistes et colonialistes français préfèrent corrompre, c’est-à-dire acheter, quelques dirigeants à leur botte plutôt que de payer les produits miniers à leur juste prix.
Les directions syndicales font partie du pouvoir et sont nos ennemies autant que les patrons !
La seule façon pour le prolétariat de ne pas être trahi est de s’auto-organiser en coordination :
http://mai68.org/spip/spip.php?article1081
L’union fait la force : tous les grévistes de tous les services publics et de toutes les entreprises privées ou publiques doivent s’allier au sein de la même coordination qui devra appeler à la grève générale sauvage totale et illimitée sur tous les lieux de travail et dans toutes les universités, écoles, etc.
Argent des syndicats : l’intégralité du rapport Perruchot
http://www.lepoint.fr/economie/arge…
Par Patrick Bonazza et Mélanie Delattre
Publié le 16/02/2012 à 07:55 - Modifié le 17/02/2012 à 19:38
C’est le rapport que toute la classe politique veut enterrer. Le Point.fr le publie en intégralité.
Le rapport Perruchot, du nom du député Nouveau Centre rapporteur de la commission d’enquête, a été enterré en novembre 2011 sans autre forme de procès. Officiellement, il ne pourra être publié que dans trente ans ! De larges extraits du rapport avaient déjà été édités dans Le Figaro. Le Point.fr vous le propose aujourd’hui dans son intégralité.
Le rapport visait à faire la lumière sur les finances encore très opaques des syndicats, tant ouvriers que patronaux. Son histoire n’est pas banale. Tout commence en 2007, lorsque Nicolas Perruchot, député du Loir-et-Cher connu pour avoir été le "tombeur" de Jack Lang à la mairie de Blois, propose la création d’une commission d’enquête. L’accueil est froid. Mais en 2010, le Nouveau Centre utilise le "droit de tirage", qui autorise chaque groupe parlementaire à réclamer la création d’une commission d’enquête pour rouvrir le débat.
Consternant
Tous les groupes, UMP, socialistes, Verts, se cabrent. L’Élysée aussi rechigne à chatouiller les centrales syndicales à quelques mois de la présidentielle. Mais la commission est quand même mise en place. Le rapport est rédigé. Sur les trente membres de la commission, seuls neuf participent au vote. Deux centristes votent pour, trois socialistes contre et quatre élus UMP s’abstiennent. Le rapport Perruchot, puisqu’il n’a pas été adopté, ne sera pas publié, fait rarissime pour la Ve République.
Le Point.fr, en le mettant en ligne, décide de rendre chacun juge de son contenu. Le rapport n’est pas d’une lecture facile. Il ressort tout de même que :
- Les syndicats patronaux, en dépit de leur opulence, "tapent" dans les fonds des organismes paritaires (Sécurité sociale, Unedic, formation…).
- Les syndicats ouvriers vivent aux crochets de l’État et des organismes paritaires.
- Le syndicat agricole dominant, la FNSEA, a un art éprouvé pour confondre fonds publics et militantisme.
Au total, le rapport Perruchot dresse, entre les lignes, un rapport consternant de la vie syndicale en France. À base de combines et de faux-semblants. Où l’État participe à un jeu de rôle avec des apparatchiks syndicaux qui ne représentent pas grand-chose. La France compte 8 % de syndiqués et huit "grands" syndicats. Qui ne courent pas derrière les militants et leurs cotisations tellement il est plus facile d’actionner d’autres pompes à fric (parmi lesquelles les comités d’entreprise des sociétés publiques).
Cliquez ici pour consulter la version intégrale du rapport Perruchot (sans les annexes consacrées aux auditions) :
http://www.lepoint.fr/html/media/pdf/rapport-perruchot.pdf
Sauvegarde : http://mai68.org/spip/IMG/pdf/rapport-perruchot.pdf