VIVE LA RÉVOLUTION
Accueil du site > Comment publier un article > Les syndicats sont au services de ceux qui les payent : l’État et les patrons (...)

Les syndicats sont au services de ceux qui les payent : l’État et les patrons ! (vidéo 8’38)

dimanche 27 août 2017, par anonyme (Date de rédaction antérieure : 28 mars 2015).

LES SYNDICATS SONT DES BORDELS ET
LES PARTIS LES MEILLEURS PROXÉNÈTES DES MASSES !

97% de l’argent des syndicats provient des patrons et de l’État

L’État est au service de la classe dominante !

Nicolas Perruchot sur BFM le 18 octobre 2013 :

« On achète la paix sociale »

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

"On" achète les syndicats parce que ça coûte moins cher que de faire du progrès social. C’est comme en Afrique où les impérialistes et colonialistes français préfèrent corrompre, c’est-à-dire acheter, quelques dirigeants à leur botte plutôt que de payer les produits miniers à leur juste prix.

Les directions syndicales font partie du pouvoir et sont nos ennemies autant que les patrons !

La seule façon pour le prolétariat de ne pas être trahi est de s’auto-organiser en coordination :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1081

L’union fait la force : tous les grévistes de tous les services publics et de toutes les entreprises privées ou publiques doivent s’allier au sein de la même coordination qui devra appeler à la grève générale sauvage totale et illimitée sur tous les lieux de travail et dans toutes les universités, écoles, etc.


Argent des syndicats : l’intégralité du rapport Perruchot

http://www.lepoint.fr/economie/arge…

Par Patrick Bonazza et Mélanie Delattre

Publié le 16/02/2012 à 07:55 - Modifié le 17/02/2012 à 19:38

C’est le rapport que toute la classe politique veut enterrer. Le Point.fr le publie en intégralité.

Le rapport Perruchot, du nom du député Nouveau Centre rapporteur de la commission d’enquête, a été enterré en novembre 2011 sans autre forme de procès. Officiellement, il ne pourra être publié que dans trente ans ! De larges extraits du rapport avaient déjà été édités dans Le Figaro. Le Point.fr vous le propose aujourd’hui dans son intégralité.

Le rapport visait à faire la lumière sur les finances encore très opaques des syndicats, tant ouvriers que patronaux. Son histoire n’est pas banale. Tout commence en 2007, lorsque Nicolas Perruchot, député du Loir-et-Cher connu pour avoir été le "tombeur" de Jack Lang à la mairie de Blois, propose la création d’une commission d’enquête. L’accueil est froid. Mais en 2010, le Nouveau Centre utilise le "droit de tirage", qui autorise chaque groupe parlementaire à réclamer la création d’une commission d’enquête pour rouvrir le débat.

Consternant

Tous les groupes, UMP, socialistes, Verts, se cabrent. L’Élysée aussi rechigne à chatouiller les centrales syndicales à quelques mois de la présidentielle. Mais la commission est quand même mise en place. Le rapport est rédigé. Sur les trente membres de la commission, seuls neuf participent au vote. Deux centristes votent pour, trois socialistes contre et quatre élus UMP s’abstiennent. Le rapport Perruchot, puisqu’il n’a pas été adopté, ne sera pas publié, fait rarissime pour la Ve République.

Le Point.fr, en le mettant en ligne, décide de rendre chacun juge de son contenu. Le rapport n’est pas d’une lecture facile. Il ressort tout de même que :

  • Les syndicats patronaux, en dépit de leur opulence, "tapent" dans les fonds des organismes paritaires (Sécurité sociale, Unedic, formation…).
  • Les syndicats ouvriers vivent aux crochets de l’État et des organismes paritaires.
  • Le syndicat agricole dominant, la FNSEA, a un art éprouvé pour confondre fonds publics et militantisme.

Au total, le rapport Perruchot dresse, entre les lignes, un rapport consternant de la vie syndicale en France. À base de combines et de faux-semblants. Où l’État participe à un jeu de rôle avec des apparatchiks syndicaux qui ne représentent pas grand-chose. La France compte 8 % de syndiqués et huit "grands" syndicats. Qui ne courent pas derrière les militants et leurs cotisations tellement il est plus facile d’actionner d’autres pompes à fric (parmi lesquelles les comités d’entreprise des sociétés publiques).

Cliquez ici pour consulter la version intégrale du rapport Perruchot (sans les annexes consacrées aux auditions) :

http://www.lepoint.fr/html/media/pdf/rapport-perruchot.pdf

Sauvegarde : http://mai68.org/spip/IMG/pdf/rapport-perruchot.pdf

UIMM - Les syndicats sont au service de ceux qui les financent

L’historien Jacques Marseille rapporte qu’en juin 1936, Alfred Lambert-Ribot, délégué général de l’UIMM, rencontra grâce à Léon Blum les représentants des syndicats. De ces rencontres découla un « modèle où l’État, le patronat de la grande entreprise industrielle et le syndicalisme alors ouvrier s’entendirent pour "fluidifier" au mieux le dialogue social tout en jouant, pour la galerie, le spectacle de l’accord arraché :

http://mai68.org/spip/spip.php ?article1621

UIMM - quand le patronnat graisse la patte aux syndicats (vidéo 2’10) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article6097

(Excellent résumé sur le scandale de l’UIMM.)

UIMM et caisses noires antigrève des patrons (vidéo 10’55) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article6090

(Guillaume Delacroix dénonce les caisses patronales antigrève)

L’argent des syndicats ou la mécanique des fluides (Jacques Marseille) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article7

(Denis Gautier-Sauvagnac, entendu par les enquêteurs de la brigade financière, a expliqué que l’argent retiré servait à « fluidifier les relations sociales ». On ne prendra pas la peine de traduire pour nos lecteurs ces formules en français ordinaire. Chacun aura ici compris ce que « fluidifier » (de « liquide ») veut dire.)

Syndicats – 8 octobre 2013 – Des questions de procédure soulevées au procès de l’UIMM :

http://mai68.org/spip/spip.php?article6080

(Le juge d’instruction Roger Le Loire, dans son ordonnance de renvoi : « On peut se demander comment les organisations syndicales pouvaient librement négocier les conventions collectives et s’affirmer de manière indépendante dans la gestion d’organismes paritaires tout en étant subventionnées, de manière occulte, et sans contrôle, par l’UIMM représentant les patrons. »)

CGT - Et Bernard Thibault devint chef :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1170

(Après 1968, en France, chaque année les étudiants se mettaient en grève. Une grève dure, avec piquets de grèves durs et émeutes, une grève qui durait au minimum un mois. Ces grèves étaient auto-organisées en coordination. Puis, en 1986, pour la première fois dans toute l’histoire du mouvement ouvrier, une grève nationale de tout un secteur d’activité fut auto-organisé en coordination. Cela dut se faire contre les syndicats, et notamment contre la CGT. Ce fut la plus fameuse grève de la SNCF. Bien plus fameuse que celle de 1995, grâce à laquelle Bernard Thibault fut nommé chef de la CGT parce qu’il avait réussi par d’infâmes magouilles et diverses manipulations à empêcher la formation d’une nouvelle coordination.)

Évacuation de Grandpuits, où les gendarmes délèguent leur pouvoir au chef syndical (vidéo-preuve 46’’) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1628

(Ou comment la CGT a saboté la grève contre la destruction des retraites en 2010)

La CGT est fière d’être plus efficace que la police pour mater la révolte (Vidéo-Picouly 1’43’’) :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1693

(Où l’on voit le député "communiste" Jean-Pierre Brard se vanter que le SO de la CGT est plus efficace que la police pour interdire les émeutes, pour livrer les émeutiers aux autorités, et finalement pour empêcher toute tentative de révolution. Le flic en face de lui confirme qu’effectivement CGT=CRS)

CGT = CRS

http://mai68.org/spip/spip.php?article3

(CRS syndique-toi, la CGT t’aidera !)

(Il y a des CRS dans les SO des syndicats !)

(vidéo-preuves-absolues !)

La seule façon pour le prolétariat de ne pas être trahi est de s’auto-organiser en coordination :

http://mai68.org/spip/spip.php?article1081

1 Message

  • Bonjour à toutes et à tous,

    Seul un nouveau mai 68 pourra changer les choses !

    N’attendez pas que les syndicats et les partis l’aient décidé à votre place ! D’ailleurs, ils ne le feront pas, car ils ne l’ont jamais fait. Invitez vos collègues lycéens, étudiants ou travailleurs, à une Assemblée Générale et proposez-leur la grève reconductible de jour en jour, une vraie grève dure et qui dure. Avec occupation du lieu de travail et piquet de grève dur.

    Ensuite, si la grève est votée, pendant que le piquet de grève reste sur place pour éviter que les patrons fassent travailler les jaunes (des traîtres), il faut que la plupart des grévistes aillent dans les lycées, les usines etc. près de votre école ou entreprise afin de leur demander de vous suivre dans la grève, au moins par solidarité. L’extension géographique de la grève est en effet plus efficace que son extension par branche, même si les deux peuvent être menées de concert.

    N’attendez pas qu’une autre école ou une autre entreprise vienne vous demander de vous mettre en grève. Vous êtes grands. Mettez vous-même votre lycée, votre entreprise privée ou votre service public en grève !

    Ne faites pas confiance aux directions syndicales, elles font partie du pouvoir et sont nos ennemies autant que les patrons.

    Pour gagner, il nous faut auto-organiser notre mouvement de contestation en une coordination dont le premier acte important sera de lancer un appel à la grève générale illimitée.

    QU’EST-CE QU’UNE COORDINATION ?

    http://mai68.org/spip/spip.php?article1081

    Bien à vous,
    do
    28 mars 2015
    http://mai68.org

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0