
Robert Bibeau le 27 février 2025 :
https://les7duquebec.net/archives/298238
Les géopoliticiens et les géopoliticologues de toutes tendances supputent les chances de la faction trumpiste de la classe dominante américaine de vaincre le soi-disant « État profond« , entendre ici l’immense couche de bureaucrates gouvernementaux – de gardes chiourmes – qui font marcher l’appareil gouvernemental au service de la classe dominante, et in fine, au service du système capitaliste global.
Il faut bien comprendre ici que « l’État profond » n’est pas une coquille extérieure à la classe dominante, ni une armature extérieure ou indépendante du système capitaliste global. « L’État profond » est partie intégrante de la superstructure capitaliste, dont il assume les tâches de planification, de coordination, d’exécution, de coercition, de répression, de destruction… Dans ce contexte, comment comprendre les assertions des géopoliticiens bourgeois à propos des « chances de succès de la faction Républicaine dans sa guerre à finir contre l’État profond ? » (sic)
De fait, la guerre de classe qu’Élon Musk, l’équipe DOGE, et quelques autres ploutocrates républicains ont entrepris ne vise pas à détruire l’État profond américain, au contraire. Cette guerre de tranchées bureaucratiques vise à vider les centaines de milliers (les millions peut-être) de chaises et de fauteuils de l’appareil gouvernemental tentaculaire des Démocrates afin de faire de la place aux aspirants Républicains affamés de pouvoir, de bakchich, de commissions et de sinécures. Le texte ci-dessous fournit un exemple de cet imbroglio à propos de L’État profond au service des riches.
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